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| - « Joy, little rainbow in the darkness ». | |
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Joy Charly Laurent Quelle sera ma maison ?
Nombre de messages : 46 Age : 33 « H<u>umeur</u>. : Changeante, ça va & ça vient. But show must go on ! « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Mer 28 Jan - 17:04 | |
| LITTLE PRETTY RAINBOW, I'M... W h o a m I IRL ?Prénom ; LAU. Votre niveau Rp ; Normal, dirais-je. Présence sur le forum ; Le plus possible, mais ce sera irrégulier, en fonction du boulot, des vacances, etc.. On va dire 4 ou 5/7. Avatar reservé ; Amber Tamblyn Comment avez-vous trouvé le forum ? Sur Priori-Incantatum. (: Code du règlement ; Le nuit est obscure, tout comme mon âme.
I d e n t i t y ?Prénom ; Joy. Ne vous demandez pas pourquoi ce prénom qui sonne comme anglophone pour une française, sa mère était tout simplement amoureuse de l'Amérique. & Billy. Le jeune fille ne s'est jamais demandé d'ou lui venait ce deuxième prénom masculin, peut-être aurait-elle du. Nom ; Laurent. Tout à fait commun, tout à fait français, c'est le nom de famille de sa mère. Age ; 17 ans. Lieu de naissance ; Bordeaux, Aquitaine, France. Date de naissance ; Le 8 octobre 1991.
S c h o o l f i l e :
Matière Favorite ; La métamorphose est une matière qui la fascine, qu'elle trouve totalement.. Magique ! Le vol, également, lui procure des sentations extrêmes qu'elle adore, bien que le professeur ne les laisse pas voler assez vite à son goût.. Matière Detesté ; Elle déteste l'histoire de la magie, ayant beaucoup de mal à retenir les dates et à ne pas tomber raide endormie pendant le cours. Baguette Magique ; C'est une plume de phénix, en bois d'épicéa, de 19 centimètres de long. Elle est souple, pratique et efficace, ce qui convient parfaitement à Joy. Année scolaire ; Deuxième année. Idée de métier ; Aucune, elle n'est pas encore assez renseignée sur le sujet, et elle se dit qu'elle a le temps. D'autant plus qu'elle ne sait pas encore si elle souhaite ou non faire sa vie dans le monde magique.
Dernière édition par Joy Charly Laurent le Jeu 5 Fév - 13:46, édité 7 fois | |
| | | Joy Charly Laurent Quelle sera ma maison ?
Nombre de messages : 46 Age : 33 « H<u>umeur</u>. : Changeante, ça va & ça vient. But show must go on ! « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Jeu 29 Jan - 19:18 | |
| I a m :« Joy ? Joy est folle ! Non, plus sèrieusement, Joy c'est une fille bien, elle est... Elle est drôle, souriante, attentive, à l'écoute, très tétue,... Heuuu, délirante, fidèle aussi, très bavarde.. Hum, voilà, je n'ai pas tout dit, mais c'est les premières choses qui me viennent à l'esprit en parlant de Joy. » (Emma, Meilleure Amie Moldue de Joy) En tout premier lieu, nous dirons de Joy qu'elle est pleine de vie, toujours partante pour une virée entre amis, ou pour rendre service. Généreuse, donc, et très attentive, elle se refuse à faire passer quoique ce soit avant le bien-être de ceux qu'elle aime. C'est donc une amie vraiment très fidèle, et pour peu que vous ne la déceviez pas, elle sera digne de votre confiance. Il n'y a pas meilleur coffre pour garder un secret, ou meilleure psy chez qui chercher conseil. Autre facette du sujet : elle est aussi très jalouse, et, que ce soit en amour ou en amitié, elle a en horreur qu'on tente de s'approprier « ses » proches. Elle est tout à fait consciente du problème, mais, que voulez-vous, on ne se refait pas. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, et c'est la première partante pour un bon délire. C'est une grosse fêtarde. Plutôt sociable, elle est à l'aise en groupe, mais elle est aussi très timide, lorsqu'il s'agit d'inconnus ou de montrer ses sentiments. Car oui, Joy est secrète, mystérieuse même. Elle est prête à accorder sa confiance à beaucoup de monde, seulement, ça ne signifie pas qu'elle leur ouvrira son coeur. Elle a beaucoup d'humour, et aime entendre les gens rire autour d'elle. Mais attention, pas d'elle ! Ce dont elle a horreur : l'hypocrisie, les gens qui se pensent supérieurs, les moqueurs ou la méchanceté gratuite. Joy est gentille, elle n'aime pas blesser les autres, encore moins par plaisir, mais elle n'est pas conne. Elle s'arrange pour être au courant de ce qui se dit à Poudlard, des ragots, alors soyez prudents, elle est assez rancunière. Joy est tétue, tétue et curieuse, ce qui ne va pas toujours en sa faveur. Alors, d'un côté, elle ne lachera pas prise si quelque chose la turlupine, et de l'autre, elle se débrouille en général toujours pour savoir ce qu'elle veut savoir. Et ce même si il faut pour cela opter pour des solutions pas très catholiques. C'est quelqu'un de sensible, meurtrie au plus profond d'elle même par la vie qui ne lui a jamais rien offert, et, pour cacher cela, cette « faiblesse », elle se complait à être ironique, cynique, parfois même acerbe, sans le vouloir. En réalité, elle est douce, et câline. Autre trait de caractère prédominant chez la jeune femme : sa maladresse. Un coin de table ou une peau de banane ? Ce sera pour elle ! Elle a décrété quelque chose : qu'elle avait tout simplement la loose. Aussi, elle ne s'étonne plus de sa malchance. Joy est une grande rêveuse, pleine d'imagination, et souvent, désillusionnée, elle le regrette. Autant elle est fo-folle et bavarde (très, voire trop bavarde) en temps normal, autant lorsqu'elle a un petit coup de blues, elle apprécie la solitude, et la musique. Réfléchir n'est jamais une très bonne chose, pour elle, aussi elle a depuis longtemps choisit de vivre sa vie au jour le jour, de la croquer à pleine dents, sans trop s'en faire. C'est une philosophie de vie insouciante qu'elle tente d'insuffler à ses amis, lorsqu'ils vont mal. Pour l'instant, ça ne lui réussit pas trop mal. Il peut lui arriver d'être capricieuse, même très chiante, et c'est dans ces moments-là que l'on découvre une enfant trop gâtée, plaintive; que l'on qualifierait volontiers d'insupportable ! Loin, très loin d'être parfaite, elle fait de son mieux pour rester simple. Joy ne s'est jamais trouvé très belle. Dans sa tête, elle n'est pas le genre de fille qui peut plaire, après laquelle un garçon courirait. Elle trouve son nez trop imposant, sa peau trop blanche, ses cheveux trop secs et rebelles. En réalité, Joy respire le naturel. Fine, plutôt grande, une poitrine galbée et rebondie, des hanches bien dessinées, un ventre plat; elle a un corps qu'un bon nombre de fille rêverait d'avoir. D'une carnation très pale, il est rare que sa peau prenne des couleurs. Ses yeux sont marrons mais souvent ils sont cachés par la frange que la jeune femme rechigne à couper. Ses cheveux, après avoir il y a quelques années de cela, été colorés de violet sont aujourd'hui auburn, coloration naturelle de Joy. Des cils bien dessinés, un nez droit, des lèvres pulpeuses juste comme il le faut, souvent très rouges, en contraste avec la blancheur de ses joues.. Une petite poupée de porcelaine. Il n'est pas rare qu'en croisant son reflet dans un miroir, Joy prenne cinq minutes à s'inspecter. Elle se recoiffe, se plaint de ses horribles cernes, puis de ses rondeurs (imaginaires). Depuis la découverte de ses pouvoirs, Joy se ronge les ongles, ce qui ne l'empêche pas de les conserver assez longs, et la plupart du temps recouverts d'un vernis transparent. Ses mains et ses pieds sont inexplicablement d'un degrés inférieur au reste de son corps. Elle a toujours eu le sport en horreur, mais, depuis Poudlard, le Quidditch lui a permis de se muscler un peu les abdominaux, pile-poil ce dont elle avait besoin. Elle est plutôt coquette, et si vous vous risquez à la mettre dans un bain chaud, ne vous attendez pas à la voir en refaire surface avant une heure ! Le maquillage, ce n'est pas son truc, alors chaque matin, elle se contente d'appliquer une poudre légère en guise de fond de teint, et de souligner ses yeux d'un trait de crayon noir. Pour une soirée, elle peut à la limite y ajouter du fard à paupière et du gloss, mais c'est rare. Joy aime s'offrir de nouvelles tenues, et c'est une des raison pour lesquelle elle affectionne Londres et ses nombreuses petites boutiques. Robes courtes, bottes, slims, Converses, veste en cuir, baggys, sweats, chemises, blouson, Joy porte tout et n'importe quoi, à condition que cela s'accorde et que cela lui plaise. W h a t a b o u t m y l i f e ?- COURS D'ANGLAIS, Lycée Moldu François Magendie, BORDEAUX - Dieu, ce que je me fait chier, ici. Non, sérieusement, c'est quoi leur problème dans cette école ? Le cours d'anglais, est, de loin, le pire de tous. Allez savoir pourquoi, ici, on est installé sur des tables individuelles, séparés les uns des autres. Un tel manque d'autorité de la part de notre cher professeur qu'il s'est dit qu'en nous éloignant il n'aurait pas à nous coller ? Sans doute.Toujours est-il qu'au même niveau (à peu près) que l'histoire géographie, ce cours me fait entrer dans une transe hypnotique proche du sommeil. Bordel de chiottes, quand vais-je ENFIN en être dispensée ? Je SUIS bilingue, ok ? Je n'ai PAS-BESOIN-DE-COURS ! Encore moins si ils sont donnés par un incompétent, et quand ma classe, soit disant « internationale » n'est composée que de lèches-bottes-snob professionnels.En plus, je suis un peu strange, parce que pour en arriver écrire ses états d'âme sur une feuille de cours, il faut être sacrément atteinte, non ? Et puis zut, personne ne lira ça, et ça me distrait, alors let's go ! (:So, I'm Joy. What a queer name, hun ? Je vous l'accorde, mais je l'aime bien. Enfin, il fut un temps, quand j'étais petite, ou je ne l'aimais pas -mais alors pas du tout-, mais ça m'est passé, avec l'âge, et je m'y suis fait.Commençons donc par le commencement, c'est à dire ma naissance et mon enfance.Je suis née au centre hospitalier Pellegrin, à Bordeaux, un certain huit octobre de l'année 91. (Avouez que ça vous intéresse !) Dans ma grande bonté, je vous passe les détails et les circonstances de l'accouchement, d'accord ?Aucune particularité à raconter de mon enfance, j'ai été aimée, bien – enfin, plutôt bien - élevée, et choyée. Seulement, je n'avais que ma mère. Cela ne m'a jamais posé de problème, je ne me suis jamais posé de question, je n'ai jamais rien demandé à ma mère. Et aujourd'hui, du haut de mes 15 ans, je ne lui en ai toujours pas parlé. A quoi bon ? Les gens, souvent, quand je leur expliquais la situation me demandaient « Pourquoi ? Tu as le droit de savoir ! » Bien entendu que j'ai le droit. Mais peut être pas l'envie. Ou alors, c'est la peur de la confrontation, de la discussion sérieuse avec ma mère.Christine, c'est son prénom, Christine Laurent. Vous aurez compris, ici, pourquoi elle et moi portons son nom de jeune fille.Ohhhh, sonnerie de fin de l'heure, oh, délivrance ! =D- COURS DE MATHS, Lycée Moldu François Magendie, BORDEAUX -En fait, mon idée de raconter ma vie, ça peut m'être utile un peu dans tous les cours.. ^^' Sauf qu'en maths, je suis pas une surdouée, mais bon.Que faut-il dire de moi, après ce petit début ?J'ai grandi normalement, et je suis loin d'être une héroïne de film, ou de roman, à qui il est arrivé tout plein d'aventures extraordinaires.J'étais gentille, et ma maman s'occupait de moi, du mieux qu'elle le pouvait. La seule chose que je puisse lui reprocher, c'est de m'avoir fait porter ces horribles pantalons, vous savez, ceux qu'on appelait caleçons ? Colorés, pleins de motifs, mais aussi en velours. Mes photos de classe me terrifient ! Et dire que c'était la mode..Une gamine assez adorable, en fait, sage, plutôt bonne élève, bien que très (trop !) bavarde, joueuse, douce, en bref attachante. En cours moyen 2eme année, la prof m'a traumatisé. Elle était affreuse, et je crois que c'est d'elle que me vient mon aversion pour les maths. Ce n'est tout de même pas de ma faute, si j'avais du mal à retenir mes tables de multiplications ! Bref.Sociable, également, bien qu'un peu réservée lorsqu'il s'agissait d'aborder de inconnus, j'avais mes amis. Je sortais souvent, après avoir goûté en fin d'aprés-midi, jouer dans le petit parc de la résidence dans laquelle nous avions un appartement.C'est une période de ma vie dont je ne me souviens que très peu, par bribes, floues. Et je pense qu'il en va de même pour n'importe quelle personne. C'est ce qui me prouve que ce n'était qu'un passage obligé de ma construction personnelle, qui aujourd'hui est révolu.Hmmm, what else ? J'ai déménagé, en fin d'école primaire. Ma mère était gendarme, et, pour pouvoir subvenir à mes éventuels besoins, plus tard, si je décidais de faire de grandes études, elle voulait avoir de quoi me les payer. Ainsi, elle a quitté son emploi d'adjudant-chef, et en a trouvé un autre, comme fonctionnaire. Ca lui permettait de gagner un salaire en plus de sa retraite, et donc de compenser plus ou moins sa mono-parentalité.J'ai pourtant mal vécu le déménagement. Évidemment, je m'en suis remis, et plus vite que ne l'a fait ma mère, mais sur le coup, je pense que ça nous a éloignées. Fortement.Aussi, je suis entrée au collège. J'habitais toujours Bordeaux, mais nous étions installées de l'autre côté de la ville à présent, et j'étais donc scolarisée dans un établissement différent de celui de mes amis.Les débuts ont été durs, j'étais perdue, seule. Mais j'ai rencontré rapidement des gens, des filles sympa avec qui je garde de bons souvenirs. (Vous savez, la classe de sixième, c'est celle ou vous n'avez que des amis du même sexe que vous, préférant garder les autres à distance.)Croyez-le ou pas, la crise d'adolescence existe, et elle ne m'a pas épargné, loin de là !Nous n'étions pas -ou plus- sur la même longueur d'onde, ma mère et moi, et bien que je ne puisse dater avec précision le début de notre gue-guerre, c'était sans aucun doute après notre arrivée ici. Disputes sur tout, et sur rien, hausse du ton lors de simples conversations, manque total de communication, en résumé : tout ce qu'il est possible d'écrire dans un article de magasine féminin sur « Vos relations conflictuelles avec votre ado ».La seule chose qui se passait sans grand problèmes, c'était les cours que ma mère me donnait. Elle tenait à ce que je parle l'anglais couramment, et ça me plaisait. Aussi, dès l'âge de 11 ans, j'étais totalement bilingue, et, souvent, à la maison, nous mélangions les deux idiomes. Bien sûr, je me demandais parfois pourquoi elle avait cette exigence, et je ne voyais qu'une seule réponse plausible : un lien quelconque avec mon père.Et j'avais raison.
Dernière édition par Joy Charly Laurent le Mer 4 Fév - 20:38, édité 5 fois | |
| | | Joy Charly Laurent Quelle sera ma maison ?
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| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Dim 1 Fév - 23:34 | |
| - IN MY BEDROOM, at home, BORDEAUX -Une mésentente plus avec madame ce soir, et je me suis enfermée dans ma chambre. Il faudra sérieusement que je pense à brûler ces feuilles, quand j'en aurai terminé avec cette mise au point interne. Je m'en étais arrêté au fait que j'avais raison.. Oui, j'avais compris la source de tout cela, mais j'étais loin -trèèès loin- de connaître toute la vérité.
Nous étions en octobre, le 08, et c'était mon anniversaire. J'étais en sixième, et j'ai choisi de fêter mes 11 ans avec mes deux plus proches « amies » (elles étaient plus des copines, des camarades que de réèlles amies), Julie et Camille. Ma mère nous accompagnait, et nous avons passé, ma foi, une journée agréable. Puis nous sommes rentrées à la maison, toutes les deux. Je ne l'ai pas attendue, et, alors qu'elle sortait le courrier de la boîte aux lettres, je montais rapidement dans ma chambre, comme toujours, quand je rentrais chez moi. Je pense que cette journée restera pour toujours gravée, dans le détail, malgré ma mémoire plus que passable.
- Joy ! Viens voir, il faut que je te montre quelque chose ! - Quoi ? - Descend, et tu verras ! Fit-elle, plus qu'impatiente lorsqu'il s'agissait de me faire venir à elle.
J'ai obéis, plus parce que je n'avais rien à faire en haut que pour lui faire plaisir. Je suis curieuse, mais lorsque ma mère m'appelle, je ne peux m'empêcher de lui demander ce qu'il y a, avant de la rejoindre. Ca l'énerve, et ça m'énerve qu'elle ne me réponde pas. Cercle vicieux. Je suis arrivée dans le salon, elle étais assise dans notre canapé. Je me suis installée, à une certaine distance, sur la rocking-chair.
- Tiens. Me dit-elle simplement, en me tendant une lettre. Le papier était jauni, comme un parchemin. Je compris que c'en était lorsque je le pris entre mes doigts. Intriguée, cette fois, j'ai questionné ma mère du regard. - What's it ? - Please, Joy, just open it, and read the letter. I think.. I think I won't be able to explain all this, so make it easier, and do not ask any question.
Franchement piquée dans ma curiosité, cette fois, j'ai observé l'enveloppe un petit moment. Elle venait d'Angleterre, sans doute, comme le trahissait la langue dans laquelle elle était écrite. Mon coeur s'est mit à battre plus vite qu'il n'aurait du. Pourquoi ? Je ne le savais pas encore, mais je sentais que ceci allait changer ma vie. Encore une fois, j'étais dans le vrai.
« Hogwart, School of Witchcraft and Wizardry. Director : Lowell Perkinson
Dear Miss Laurent, We are pleased to inform you that you profit right now from one inscription at the Hogwart's school. You will herewith find the list of the works and equipment necessary to the good progress of your schooling. Your re-entry being fixed on September 1st of the year of your sixteen years old, we await your owl of confirmation. Please believe, dear Miss, in the expression of our distinguished feelings. The assistant headmaster. »
J'ai relu la lettre une seconde fois. Ma mère n'était pas d'un genre très farceur, et se donner autant de mal pour une supercherie n'était pas dans ses habitudes. Son visage décomposé par la terreur, l'angoisse, ou quelque chose du même ordre, ne pouvait être feint. Aussi, j'en arrivai à la conclusion pure et simple qu'il s'agissait là d'une lettre on ne peut plus sérieuse. Je fixais ma mère, attendant une quelconque réaction. Qui ne vint pas.
- Wha.. What's that ?! I.. I do not understand ! Et, franchement, si c'est une blague, je ne la trouve pas très.. Marrante, enfin, je veux dire ce n'est... - Oh please, shut up, Joy !
Ma mère avait soufflé l'ordre, avant de plaquer ses mains contre son visage, dans un geste de désarroi.
- Ok. Ok. Je vais tout t'expliquer. But, please, do not stop me.
J'ai hoché la tête, pas vraiment en état de protester. Son regard était humide, il était évident que le sujet n'était pas simple à aborder.
- J'avais 23 ans. Et j'ai rencontré ton père. Jack, c'est son prénom. Je suis tombée amoureuse de lui peu de temps après notre rencontre, d'un ami commun.
Une boule s'est formée dans ma gorge, comme à chaque fois que ce sujet était abordé. Encore pire, cette fois, car il était abordé par ma mère.
- Il était anglais, comme le laisse entendre son prénom, et venait de Londres. Nous sommes resté ensemble 5 mois, et déjà je savais que c'était le bon. J'avais en tête quelques projets de mariage, de bébé, j'étais aux anges. Quelques temps avant ta naissance, il me paraissait de plus en plus... Je ne sais pas, anxieux, tourmenté, à l'affut dès que nous sortions. Je ne m'expliquais pas le phénomène et tentais de ne pas trop y penser. Ca s'est avéré plus facile que prévu, puisque je suis tombée enceinte de toi. J'étais.. Ravie, totalement comblée. Mais... Le jour ou je lui ai annoncé... Il m'a répondu qu'il devait partir. Ca n'avait rien à voir avec toi, bien sûr. D'ailleurs, il avait prit sa décision bien avant que je ne sache. J'ai exigé une explication, le pourquoi du comment il prétendait encore me quitter alors que nous attendions un enfant. Ca a été dur, mais il m'a finalement tout avoué. Il m'a dit qu'il n'était pas comme moi, qu'il était différent. Et pour tout illustré, il a métamorphosé la télécommande en papillon ! J'ai eu peur, il s'est excusé. Il m'a dit que son départ me protégerait des sorciers qui le pourchassaient. Car c'était un sorcier. Par contre, il n'a pas voulu m'en dire plus sur le sujet, pour ma.. Pour notre « sécurité ». Puis il m'a dit que.. Que tu serais sans doute comme lui. Il y avait une chance sur deux que tu hérites de ce don. Il m'a également dit qu'il n'y avait là rien de dangereux, ni pour toi, ni pour moi, que la magie ne changerait qu'un peu notre vie. Je ne répondais pas vraiment, j'étais trop.. Choquée, trop triste. Nous avons discuté une bonne heure, déjà je m'informais de tout. Il partait ? Très bien, je devrais t'élever seule, et je voulais être prête. Lorsque nous avons estimé tous les deux que je serais parée à te voir grandir, sorcière ou pas, il est parti. Et je ne l'ai plus jamais revu.
Elle s'est tu, et j'ai attendu un moment, sûrement un long moment, que l'information soit totalement acceptée par mon cerveau. Puis, j'ai balbutié un léger :
- Je suis une sorcière. A witch. I.. I can't believe that. - Mais enfin, Joy ! Tu en as la preuve sous les yeux ! - C'est une erreur ! - Poudlard ne se trompe pas ! Au départ... Au départ, j'ai cru, j'ai espéré, je dois dire, que tu étais... Une moldue, comme ils disent, que tu n'avais pas de pouvoirs. Rien d'anormal ne s'est manifesté, tu n'as jamais provoqué de dégât de façon bizarre.. Bref, il n'y a jamais eu aucun signe de présence de magie en toi. Jusqu'à cette lettre.
J'ai pris ma tête entre mes mains, totalement déboussolée. C'était impossible, totalement im-po-ssible. Voilà ce que je me répétais dans ma tête. Mes doigts tremblaient, je le sentais. Ce que je ne savais pas, c'est que tout le salon tremblait, comme si un tremblement de terre le secouait.
- Joy ! A crié ma mère, effrayée. Arrête !
J'ai relevé la tête, et j'ai compris. Ma première manifestation magique. Ce n'était pas une blague, c'était loin d'en être une. Ce soir là, nous avons décidé de notre déménagement. Nous resterions ici jusqu'à mes 16 ans, puis nous partirions pour Londres, ou elle trouverait un job et un appartement pour l'été, pendant que je serais à Poudlard pour l'année. Encore une fois, je quittais tout ce que je connaissais. Mais il devait en être ainsi, et vivre comme interne dans une école de sorciers, ça ne pouvait qu'être cool, pas vrai ?
Sur le moment, bien sûr que j'étais complètement abasourdie. Bien sûr que je lui en ai voulu. Bien sûr que je me suis demandé qui était Jack, mon père, et ce qui lui était arrivé. Une fois couchée, seule, dans ma chambre, j'ai beaucoup pleuré. Pleuré ce changement, pleuré cette rélévation, pleuré cette vie, tout en me demandant pourquoi je n'étais pas tout simplement une fille, avec deux parents, et une vie heureuse.
Après ça, j'ai fini par l'accepter. Car de toute façon, je n'avais pas d'autre choix. Enfin, si, j'en avais un, celui de renier tout ça et d'aller faire mes études dans une université pour être professeur de français en Angleterre ou quelque chose comme ça. C'était sans doute ce que voulait ma mère. Mais je ne pouvais pas m'y résoudre. Parce que.. J'étais « différente ». Il l'avait dit, il était comme moi. Sans doute une partie de moi a voulu renouer avec ce père absent, s'en rapprocher.
J'y ai longtemps réfléchi, me suis informé autant que je le pouvais (ce qui fut plutôt hard, Bordeaux n'étant pas LA ville de sorciers par excellence, loin de là), et je me suis fait ma petite théorie quant à l'absence de phénomènes paranormaux dans mon enfance. J'ai fait un déni. Vous savez, comme les femmes enceintes qui ne se rendent comptent qu'elles le sont que lors de l'accouchement ? Et ben moi, c'est pareil. Ce n'est pas qu'il est tard, mais.. Il est minuit vingt-trois, et j'ai cours demain. Je vais au lycée, ici, à Bordeaux, pour profiter de ma moldue-attitude tant que je le peux. C'est une règle que m'a imposé ma mère, et je l'accepte plutôt bien, celle là. Elle me permet de me socialiser, de me cultiver aussi. Bref, bonne nuit.
- COURS D'EPS, Lycée Moldu François Magendie, BORDEAUX -
J'ai réussi à me faire dispenser. Je suis VRAIMENT trop douée ! (: Assise sur un bord de terrain, pendant que les autres font du volley. N'est-ce pas merveilleux ? J'avais envie d'écrire, de continuer tout ça. C'est bizarre, de ressentir ça presque comme un besoin. J'ai toujours su que j'étais bizarre. Après cette révélation, j'ai continuer mon train-train habituel. Mes relations avec ma mère ne s'en sont pas amélioré pour autant (au contraire). Je n'ai rien dis à personne, au collège, j'avais trop peur de moi, et de la réaction des autres. Bizarrement, aucun débordement n'a jamais eu lieu en public, probablement parce que je savais rester maître de moi.
En classe de 4ème, j'avais rencontré des personnes nouvelles, de vrais amis auxquels je tiens beaucoup encore aujourd'hui. Nous étions un petit groupe de potes, deux garçons, et trois filles (dont moi). Je garde beaucoup de bons souvenirs de cette période, mais je ne les relaterai pas ici, car nous sommes tous capable de nous souvenir de ce qu'on été nos années collèges, notre évolution, ces moments de bonheur à l'état pur, que ni responsabilités ni problème de coeur ne viennent entamer. J'ai eu mon brevet, avec mention Bien, ce qui m'a amplement satisfait, étant une brêle en maths et en histoire. Puis je suis partie au lycée, cette année..
C'est un endroit vraiment chouette, avec plus de libertés, plus de personnes, moins de jugements. Je n'ai pas beaucoup changé, je pense, bien que j'ai muri et grandi. Une nouvelle vision du monde, de nouveaux centres d'intérêt, et une nouvelle approche des personnes. J'y ai rencontré des gens bien, cette année. Des gens auxquels je me suis attachée étonemment vite, ce qui n'est pas dans mes habitudes. Un peu trop vite, même, à mon goût, sachant que je devrais les quitter l'an prochain. Rapidement, ils ont été des amis pour moi, des personnes de confiances, dont je me sens proche. Lycée a été synonime de beaucoup de choses. Premier véritable amour. Cédric. Il est de ces personnes-là, de ma classe de seconde, un « ami » dont j'étais amoureuse. Alors, bien sûr, au départ, je me disais que non, que ce n'était rien. Jusqu'au soir ou nous nous sommes embrassé, et ou j'ai su que c'était tout sauf rien. C'était lors d'une soirée organisée par un de nos ami commun, et sans que rien ne soit prémédité. On se croisait dans le salon de la maison, j'y entrai, il en sortait, il faisait sombre, la musique résonnait fort, tous les autres vaquaient à leurs occupations, nous avons échangé un regard, il s'est approché, je lui ai souri, il m'a prit la taille et nous nous sommes embrassé. C'est difficile d'appréhendé ça comme je l'ai fais, ça me paraît tellement... Iréel, aujourd'hui. Nous ne sommes même pas sorti ensemble. Il était trop indécis, pas prêt pour une relation. Moi je l'étais, et j'ai beaucoup pleuré cet amour que je savais vain, bien que je lui plaise. Mais j'ai réussi a passé outre, il me semble, et mon coeur s'en est remit. Il est redevu ce qu'il aurait toujours du être à mes yeux : un bon ami.
Je suis une adolescente comme les autres, et je joue à merveille mon rôle de moldue. A la fin de cette année, je quitterai Bordeaux. Peut être pas pour toujours, mais pour longtemps. Poudlard est un re-nouveau pour moi, un nouveau départ. C'est sans doute ce dont j'ai besoin, pour pouvoir aller de l'avant. Car cette vie là ne me satisfait pas, pas pleinement en tout cas.
********** En fin d'année, Joy a quitté sa ville natale. Le plus dur n'a pas été le geste, mais ce qu'il signifiait. Il signifiait tout recommencer, et ne plus revoir ses amis. Ses deux meilleures amies, elle les laissait derrière elle, sans un mot, avec tout ce qu'elles avaient pu partager. Ses deux meilleurs amis ne seraient plus avec elle en cas de coup dur ou si elle ressentait le besoin de se confier. Ils étaient tout pour elle, et elle y tenait -sans doute plus qu'à sa mère. Ce fut dur, elle pleura longtemps, beaucoup, durant presque tout le trajet qui l'éloignait de son coeur. Bien sûr, il y avait internet, et le téléphone, mais elle savait que tout cela n'exisait pas à Poudlard, elle les avait tous prévenu qu'elle serait dans un pensionnat strict, et qu'elle ne pourrait les contacter que pendant les vacances.
Elle serait heureuse, elle le leur avait promit.
**********
- DANS LE POUDLARD EXPRESS, Retour à Londres -
Première année à Poudlard terminée. Tout cela est complètement fou. Ma vie est... Totalement différente. Ils me manquent tous, mais je suis là ou je suis censé être. Les cours sont.. Durs, comme dans un lycée moldu, mais je bosse dans les matières qui me plaisent, le reste ne me rapporte que peu de points. J'ai de suite aimé la métamorphose, et pendant toute cette année, j'ai bossé. J'ai travaillé d'arrache pied, et... Ca y est ! J'ai réussi à devenir animagus. J'en suis très fière, et je fais une splendide louve, trés docile. Autre passion découverte ici : le vol. Le quidditch est un sport tellement... Jouissif !
Cette vie d'interne me correspond parfaitement. J'écris chaque semaine (ou presque) à ma mère pour lui raconter comme ça se passe ici. Elle me répond, et voilà. C'est une relation qui nous convient mieux, car il est difficile de se disputer par lettre. Quoiqu'on réussit tout de même à avoir des désaccords mais la vie est ainsi faite.
J'aime mon indépendance à Poudlard, et être ici, toute l'année, dans un château aussi chaleureux et plein de surprise, c'est tout ce dont j'ai besoin.
J'ai également fait la connaissance de beaucoup de gens. Des relations toutes plus moldues les unes que les autres !... Comme quoi, que ce soit à Bordeaux ou à Poudlard, un adolescent reste un adolescent ! CF, RELATIONS' SHEET : here
Dernière édition par Joy Charly Laurent le Jeu 5 Fév - 18:02, édité 2 fois | |
| | | Joy Charly Laurent Quelle sera ma maison ?
Nombre de messages : 46 Age : 33 « H<u>umeur</u>. : Changeante, ça va & ça vient. But show must go on ! « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Mer 4 Fév - 20:08 | |
| Je m'excuse de la piétre qualité de ma présentation, surtout avec le temps que j'y ai passé, mais bon, je n'en pouvais plus, il fallait que je me mette au rp, au vrai ^^
Alors voilàà, j'ai finiii (A). Bonne chance pour la répartition ! (: | |
| | | Apólleenh S. Mc Dómhnail - admin - -3ème année- RAVENCLAW.
Nombre de messages : 172 Age : 32 « H<u>umeur</u>. : blàh blàh blàh, bavarde ? « R<u>ace</u>. : — semi-vampire « P<u>hoto d\'identité</u>.<center& : Date d'inscription : 08/01/2009
| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Mer 4 Fév - 21:06 | |
| Bienvenue, je te valide chez les jaunes ma Lau' <333 | |
| | | Joy Charly Laurent Quelle sera ma maison ?
Nombre de messages : 46 Age : 33 « H<u>umeur</u>. : Changeante, ça va & ça vient. But show must go on ! « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Mer 4 Fév - 21:09 | |
| Meurciiiiiii =D *Dance de la validation* | |
| | | Roméo Danforth Quelle sera ma maison ?
Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Jeu 5 Fév - 4:39 | |
| Joy Bienvennue | |
| | | Joy Charly Laurent Quelle sera ma maison ?
Nombre de messages : 46 Age : 33 « H<u>umeur</u>. : Changeante, ça va & ça vient. But show must go on ! « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». Jeu 5 Fév - 13:46 | |
| Merci, sweety ! Dès que je l'aurai postée, je te veux dans ma fiche relationnelle (: | |
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| Sujet: Re: - « Joy, little rainbow in the darkness ». | |
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| | | | - « Joy, little rainbow in the darkness ». | |
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