▬ Praesidium Nocturnus;
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 Maxim A. Perkins ; done

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Maxim A. Perkins
Quelle sera ma maison ?
Maxim A. Perkins


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MessageSujet: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyLun 9 Fév - 23:45


« I am ungrateful? You call ME ungrateful? My life has been stolen from me. I'm living in a town I have no wish to live in... I'm living a life I have no wish to live... How did this happen? »

Maxim A. Perkins ; done 5411


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    Prénom ou Pseudo : GM
    Votre niveau Rp : Je dépasse la vingtaine de lignes, mais tout dépend de l'inspiration...
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Dernière édition par Maxim A. Perkins le Mar 17 Fév - 1:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyLun 9 Fév - 23:55


    o1. COMMENCER


    LARRY « Tu fais quoi? »
    MAX « Tu m'as entendu, papa. Je m'en vais, et pour de bon. »

    Larry aurait pu feindre l'étonnement, une nouvelle fois. Depuis qu'il était gosse, son fils n'avait de cesse de le surprendre, en trouvant chaque fois une stupidité de plus à faire. Là où les jeunes de son âge commençaient à gagner en maturité, Maxim semblait prendre un malin plaisir à contourner la règle. Dès qu'il le voyait entrer dans une pièce, Larry craignait la nouvelle que son fils allait toujours inévitablement lui annoncer... Avait il brûlé une maison? Dévalisé une épicerie? Eté arrêté par la police? Fumé des stupéfiants? Larry s'attendait toujours au pire, lorsqu'il s'agissait de son fils. En grandissant, la situation avait été pire qu'avant. Maxim était un jeune homme sympathique, bien que totalement ingérable. Il était la plus grande déception de son père, et aussi paradoxale que cela puisse paraître, il était très certainement sa plus grande fierté. D'accord, il ne deviendrait peut être pas médecin, comme son père l'avait toujours espéré, mais ses perspectives d'avenir s'étaient considérablement élargies depuis qu'on avait apprit que Maxim n'était définitivement pas comme les autres gamins. En effet, quelques années plus tôt, la nouvelle avait chamboulé le petit monde des Perkins: Max était un sorcier. La surprise était de taille, comme on s'en doute. Ce don, si s'en était vraiment un, ne lui venait ni de son père ni de sa mère. En fait, personne n'avait jamais été mêlé de près ou de loin au monde de la magie, dans l'entourage des Perkins. On se gardait bien de faire quoi que ce soit qui sorte un peu de l'entendement. Pas parce qu'on ne voulait pas faire dans l'original. Mais les Perkins étaient des gens très pris. Larry travaillait toute la semaine dans l'usine située au bout de la rue, et Evie, sa femme, occupait son temps à faire des ménages chez ceux qui pouvaient se permettre de la payer. C'était à peine si le jeune couple pensait à fonder une véritable famille. Les semaines, les mois et les années défilaient à un rythme impensable, et le quotidien tournait bien vite à la routine. Ce qu'Evie ne supporta bientôt plus. Elle rêvait d'une autre vie, sans savoir laquelle exactement. Dépressive, elle se réfugiait dans les livres, seul moyen d'évasion qui lui restait encore. Rien dans ce couple fade et sans envergure ne laissait présager l'arrivée d'un enfant. Larry et Evie étaient distants, incapables de communiquer, l'un et l'autre ne se comprenant pas. Lorsque Evie lui annonça sa maternité, Larry ne put que se réjouir. Enfin, son couple prenait forme. Il espérait voir sa compagne sortir de cette carapace qu'elle avait formé autour d'elle. Car s'il ne la comprenait pas, il l'aimait malgré tout. Evie, en revanche, ne manifesta ni joie ni tristesse. Elle semblait se moquer complètement du bébé à venir. A croire que plus rien ne pouvait lui rendre goût à la vie. Son ventre qui s'arrondissait à vue d'oeil ne suffit pas à lui faire prendre conscience du tournant que sa vie prenait. Son mari acheta le nécessaire pour préparer l'arrivée de l'enfant, tandis qu'Evie maintenait sa propre routine. Encore et toujours, elle passait ses heures à lire, ayant abandonné tout autre passe temps. Son travail lui même n'était plus une motivation suffisante à la tirer du lit le matin. De femme active déprimée, Evie devint une femme au foyer mélancolique.

    EVIE « On l'appellera Maxim. »
    LARRY « Pourquoi? »
    EVIE « Parce que ça sonne bien. »

    L'heure de la délivrance n'avait pas encore sonné. Dans son neuvième et dernier mois de grossesse, Evie semblait enfin réaliser que tout ce qu'elle connaissait jusqu'à maintenant allait s'en trouver bouleversé. C'était l'une des premières fois qu'elle parlait si ouvertement de l'enfant à naître. Ils étaient à table, et la future mère venait de briser le silence coutumier du repas. Larry n'avait pu réprimer un regard insistant sur sa femme, tandis qu'un sourire imperceptible se dessinait au coin de ses lèvres. Enfin, Evie avait comprit. Du moins, c'est ce qu'il pensait. L'arrivée de l'enfant lui parût subitement moins difficile à supporter. Si jusqu'à présent il avait craint d'avoir à s'occuper seul de l'enfant, cette dernière phrase d'Evie lui redonnait de l'espoir. Peut être que sa femme redeviendrait celle qu'il avait épousé, celle qu'il avait aimé.
    Et enfin, Maxim Allan Perkins vit le jour. Il formait avec sa mère un étonnant contraste, et ce dès les premiers jours. Il semblait aussi éveillé qu'elle semblait éteinte. Et si la meilleure chose à faire pour cet enfant eut été de le séparer de sa mère, ce ne fut évidement pas ce qui se passa. Larry retourna bien vite à sa propre routine, rentrant du travail bien trop épuisé pour apporter le moindre soutient à son épouse. Evie, quant à elle, faisait son devoir de mère, contrainte et forcée, reprochant bientôt à l'enfant de prendre tout son temps. Ses lectures passaient en effet au second plan, après les pleurs de cet enfant qui la rebutait plus que toute autre chose.




    o2. S'EN ALLER


    Evie n'avait donc rien de la mère aimante, et ceci n'était un secret pour personne. Elle n'avait cependant jamais rien dit ni fait quoique ce soit de cruel contre son fils. Elle était simplement murée dans son silence, recherchant la solitude et le calme. Chose qui, avec Maxim dans les parages, était tout simplement impossible. Le garçon apprit très vite à faire preuve d'indépendance, et à ne demander de comptes à personne. Dès qu'il fut en âge de comprendre comment marche un micro onde, sa mère estima qu'il n'avait plus besoin de venir la trouver pour un oui ou pour un non, et s'isola complètement du reste du monde. Ses seules sorties étaient destinées à se rendre à la bibliothèque. Ses rares paroles faisaient toujours sursauter Max, qui avait sans cesse l'impression que les mots luttaient pour sortir de la bouche d'Evie.
    Malgré ce manque flagrant d'attention, Maxim ne pouvait s'empêcher d'aimer sa mère. Elle était faible, chétive, presque invisible, mais restait pourtant bien présente, et cette simple présence suffisait à fasciner le garçonnet. Il était naturellement plus proche de son père, qui avait trouvé chez son fils un immense réconfort: quelqu'un, dans cette maison, voyait enfin que Larry aussi existait.
    Max avait très vite renoncé à établir le contact avec sa génitrice, qui s'en trouva particulièrement soulagée, elle qui préférait les mots couchés sur le papier que ceux qu'on pouvait lui adresser de vive voix. L'année de ses six ans, sa mère décida qu'il était plus que temps pour son fils d'apprendre le « langage des livres ». Aussi, alors qu'il entamait dans la petite école du quartier son apprentissage de la lecture, sa mère sembla enfin trouver chez son fils un véritable intérêt. Maxim ne put que se réjouir, lui dont l'absence d'amour maternel lui pesait lourdement. Pour la première fois, Evie semblait s'ouvrir sur le monde, par l'intermédiaire de son fils. Enfin, la mère et le fils avaient une véritable relation, qui rappelait presque une certaine complicité entre eux. Mais cela ne dura qu'un temps, avant qu'Evie ne s'aperçoive une fois de plus qu'elle n'était pas faite pour vivre en société. Maxim s'était bien vite habitué à cette attention nouvelle, et faisait tout son possible pour ne pas déplaire à sa mère. Il ne faisait à présent plus rien d'autre que de lire, comme s'il pouvait apprendre tout de la vie dans les quelques ouvrages que sa mère lui présentait. Plus que tout au monde, il voulait la rendre fière. Evie, pendant ce temps, s'était déjà détachée de lui, pour replonger dans ses sombres pensées. Bientôt, l'idée de prendre la fuite s'insinua en elle. Quitter Larry et leur enfant, pour vivre pleinement son existence, à l'image de ces femmes épanouies qu'elle enviait par dessus tout, dans ces romans qu'elle dévorait d'une traite. Mais penser à tout quitter était une chose, mettre cette idée en pratique en était une autre. Vingt fois elle prépara sa valise, prête à s'en aller pour de bon. Vingt fois, elle réalisa qu'elle ne pourrait pas vivre ainsi, rongée par le remord. Maxim et Larry, eux, ne voyaient rien de plus, dans l'étrange comportement d'Evie, qu'à l'ordinaire. Elle avait toujours été étrange, il y a bien longtemps qu'ils n'y comprenaient plus rien.
    Un an passa, pendant lequel Maxim comprit enfin que ses efforts pour s'attirer l'amour de sa mère ne servait plus à rien. Il s'éloigna brusquement de la littérature, qu'il avait approché par amour pour sa mère. A présent, il pensait que ces livres étaient son plus grand ennemi. Parce qu'ils avaient volé sa mère, qu'ils lui avaient prit l'amour qui lui était dû. Maxim voyait en ces livres les coupables idéaux. A sept ans, il n'était bien sûr pas en âge de comprendre que les faiblesses de sa mère n'étaient dûes qu'à elle même, et son esprit névrosé.
    Evie, incapable de choisir entre sa famille et son besoin de liberté, ne put bientôt plus fuir devant ses responsabilités. Si jusqu'à présent elle s'était réfugiée dans les livres, ces derniers ne purent bientôt plus la détourner des penchants morbides qui commençaient à l'habiter. Elle ne voyait désormais plus qu'une façon de sceller son destin si amer: la mort. Un matin de novembre, alors que la maison était endormie, Evie se leva en silence, et prépara le petit déjeuner de Larry et Maxim, comme chaque jour depuis des années. En silence, elle sortit de la maison, et s'installa dans la voiture, quittant rapidement leur allée. Elle roula pendant ce qui lui sembla être une éternité, dépassant la banlieue londonienne dans laquelle ils vivaient, roulant sur des kilomètres, sans savoir où s'arrêter. Jusqu'à ce qu'à la lisière de la forêt toute proche, elle aperçoive la surface d'un lac. Garant la voiture sur le bas côté, laissant les clefs sur le contact, elle s'en alla rejoindre la rive. Avant de s'enfoncer plus avant dans l'eau trouble, et de s'y laisser noyer. Maxim et Larry n'apprirent la nouvelle que plus tard dans la journée, alors qu'ils avaient passé leur journée à parcourir les rues de la ville à la recherche d'Evie. Cette journée fut la plus longue que Maxim ait connu. Elle fut aussi celle qui marqua un tournant dans la vie de ce garçon bien tranquille, qui n'avait jusqu'à maintenant cherché qu'à être aimé des siens.
    Maxim ne pleura pas sa mère. Il lui en voulait. L'amour inconditionnel qu'il lui avait voué venait de trouver ses limites. Sa mère s'était donnée la mort, et Maxim ne parvenait pas à saisir les motifs qui pouvaient expliquer son geste. Son père avait tenté de lui expliquer. Mais les mots déprime, tristesse, maladie, ne trouvaient par leur place dans l'esprit du garçon. On l'envoya consulter des psychologues pour enfants, dans l'unique but de lui faire accepter la situation. L'enfant prit cela comme une insulte: il ne supportait pas l'idée d'avoir à rendre des comptes. Il pensait que le mieux à faire était encore de garder ses sentiments pour lui. Il avait cru pouvoir aimer sa mère librement, et s'était senti trahi en voyant que peu importait ses démonstrations d'affections, sa mère avait préféré le quitter. Elle avait choisi la mort à son fils, et pour Maxim, c'était pire que tout. Alors, bien qu'encore jeune, il se fit la promesse de garder ses sentiments pour lui, et ce dans le seul but de ne plus voir son monde s'écrouler une nouvelle fois.



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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyMer 11 Fév - 0:21



    o3. SE RECONSTRUIRE


    MAX « Pourquoi mon père continue de vous payer? Vous répondez à mes questions par d'autres questions... »
    Dr. HUDGINS « A ton avis, Maxim... Tu ne sais pas pourquoi tu es ici? »
    MAX « Tenez, vous voyez, vous recommencez. »

    Maxim avait presque dix ans, à présent. A l'école, on ne le présentait plus. L'enfant terrible du quartier, celui à qui on prédisait un brillant avenir en prison. Il n'étudiait que les matières qui lui plaisaient, et délaissait les autres. La littérature, dans tout cela? On aurait pu croire qu'avec son passé, Maxim aurait préféré fuir la compagnie des livres. Mais avec du recul, il avait réalisé qu'ils étaient son dernier lien avec sa mère. Peut être même le seul véritable lien qu'avait jamais eu sa mère avec quiconque. Aussi, malgré la rancune qu'il continuait d'éprouver pour la disparue, il ne put se détacher d'eux. Ils exerçaient une fascination telle qu'il abandonnait parfois ses amis pour se réfugier dans sa chambre, et parcourir les pages qui constituaient le seul héritage légué par sa mère. Cependant, il ne le faisait qu'en de rares occasions, persuadé qu'en se laissant entraîner dans ce monde fictif, il deviendrait fou, comme sa mère avant lui. C'était d'ailleurs là sa plus grande peur. Devenir comme elle, ne plus se maîtriser, sombrer dans la mélancolie, s'éteindre à petit feu. Maxim était un jeune garçon courageux, qui aimait braver les interdits, comme s'il cherchait à se prouver qu'il était bien vivant. Car le contraire aurait été, à ses yeux, se laisser dépérir, et être quelqu'un de médiocre. Et s'il y a bien une chose que Maxim ne pouvait supporter, c'était bien la médiocrité.

    Dr. HUDGINS « Max... Il paraît qu'il se passe de drôle de choses, autour de toi, depuis quelques temps. »
    MAX « C'est mon père qui vous a dit ça? Je lui ai dit, toutes ces choses, c'était pas ma faute. »
    Dr. HUDGINS « Je n'ai rien dit de tel... Tu veux m'en parler? »

    Parler de quoi? Maxim ne comprenait pas pourquoi son père, ses voisins, ses professeurs, et à présent son psychologue, faisaient toute une histoire de quelques évènements isolés, auxquels Maxim était prétendument impliqué. Prétendument, parce que le jeune homme, s'il se trouvait sur place à chaque fois qu'il se passait un événement étrange, était persuadé que l'explication venait d'ailleurs. D'accord, le jour où il avait souhaité que le chien de son voisin, Freddy Sheppard, avale toute sa collection de billes, on avait été contraint d'opérer la pauvre bête pour en extraire des dizaines d'agates de l'estomac du yorkshire. Oui, la fois où Larry avait oublié d'acheter les céréales préférées de son fils, les placards de toute la maison – de la cuisine à la salle de bain – s'étaient mystérieusement retrouvés remplis de paquets de ces mêmes céréales. Et alors? Maxim aurait pu le jurer, toutes ces choses n'étaient en rien de sa faute. Mais à l'évidence, personne ne le croyait. Pas même son père, qui semblait désapprouver le moindre de ses gestes. Larry était persuadé que toutes ces bêtises qu'il attribuait à son fils était le résultat d'une mauvaise éducation. Maxim, lui, tentait tant bien que mal de prouver son innocence, avant de finalement baisser les bras. Il se mit même à faire ce qu'on semblait attendre de lui: collectionner les infractions aux règles de bonne conduite. Il volait discrètement dans les magasins, se bagarrait avec les garçons de son âge, traînait dans rues sordides du quartier... Maxim s'était dit que quitte à être puni pour des erreurs qu'il n'avait pas commises, autant en profiter pour s'amuser comme il l'entendait.
    Bien entendu, cela ne dure qu'un temps.

    Larry faisait de son mieux pour donner à son fils un encadrement strict, et au fur et à mesure que le temps passait, il sentait Maxim lui échappait. Peut être était ce la faute de ces remarques à répétition que Larry adressait en permanence à son fils. Il était déçu de l'attitude de celui ci, et ne perdait jamais une occasion de lui rappeler. Ce qui, bien entendu, n'arrangeait rien au comportement de Maxim, et ne tarda pas à dégrader très nettement les relations entre le père et le fils. Maxim savait que son père l'aimait au fond de lui, mais il n'y avait plus aucune démonstration d'affection, de respect, ou quoique ce soit qui puisse relancer cette relation sur de bonnes bases.



    o4. S'ADAPTER



    LARRY « C'est impossible... »
    MAX « On dirait bien que si, papa. »
    LARRY « Non Max, ce sont des histoires, tout ça, et puis, non... Pas toi! »
    MAX « J'invente rien, moi. C'est écrit là: Vous bénéficiez d'une place à l'école de sorcellerie Poudlard. C'est peut être ça qui ne va pas chez moi... Je suis un sorcier, on dirait. »

    Six ans. C'est le nombre d'années qui s'étaient écoulées, le nombre d'années qu'il avait fallu à Maxim pour atteindre ce que son père avait appelé 'le point de non retour'. Maxim passait à présent ses soirées avec ses amis, à traîner sans but précis dans le quartier misérable qui l'avait vu grandir. Il ne voulait pas rentrer à la maison, où il tournait en rond, comme un lion en cage. Il s'ennuyait fermement, chez lui, et en voulait à son père de n'être présent que pour lui reprocher quelque chose. Aux yeux de son paternel, Maxim était toujours coupable. De quoi, il n'en savait rien la plupart du temps, mais tout ces faits étranges avaient une origine, et sans vraiment comprendre pourquoi, ni comment, Larry savait que cette origine, c'était Maxim. Celui ci avait fini par endosser les tords sans plus chercher à se disculper, il savait cela parfaitement inutile. En grandissant, il avait toutefois su affirmer son caractère, et n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Toujours prêt pour amuser les amis, il avait une âme de meneur, ce qui expliquait probablement son impatience caractérisée, et son besoin de mettre tout le monde d'accord... Avec lui, naturellement. Il avait un orgueil démesuré, qui lui valait souvent des ennuis: dès lors qu'on lui lançait un défi, Maxim se faisait un devoir de le relever, quitte à faire quelques entorses au règlement. La dernière stupidité en date lui avait valu un renvoi définitif de son école. Tandis que Larry s'en arrachait les cheveux de désespoir, Maxim reconnu pour la première fois ses erreurs. Peut être était il finalement temps qu'il s'assagisse, pour prendre sa vie en main. Peut être même remonterait-il dans l'estime de son père... Car s'il y a une chose qui lui pesait plus que tout, c'était bien de ne pouvoir contrôler son besoin d'évasion, son impulsivité. Il ne savait que trop bien qu'il blessait son père à la moindre de ses incartades, mais il était incapable de se contrôler. C'était probablement un trait qu'il avait hérité de sa mère, ce besoin de vivre indépendamment du monde, d'échapper aux autres, de vouloir vivre sa vie comme bon lui semblait, sans penser aux conséquences. Cette simple pensée lui donnait des frissons. Il ne voulait pas être comme elle... Il ne voulait pas ressembler à cette femme qui l'avait mise au monde, et qui s'était laissée emporter par sa folie. C'était là sa plus grande peur; devenir fou à son tour, ne plus pouvoir discerner ce qui lui faisait du tord ou ce qui le rendait meilleur.

    Et cette nouvelle qui tombait à présent, cette lettre qui venait lui apprendre qu'il était un sorcier... Etait ce une preuve de plus qu'il sombrerait à son tour dans la folie? Son père en semblait presque persuadé, par instants. Tout le monde savait que la magie n'existait pas, et pourtant, cette lettre expliquait à elle seule tous les événements étranges dans lesquels Maxim s'était retrouvé impliqué depuis son plus jeune âge. Fallait il cependant y prêter attention? Il n'avait pas la sensation d'être à sa place, dans son petit quartier de la banlieue londonienne. Ses amis semblaient toujours être décalés, par rapport à lui. Serait il chez lui, enfin, dans ce château en Ecosse, qui lui promettait une vie entourée de ses semblables? Maxim ne cessait de se poser des questions. A seize ans à peine, il se pensait trop jeune pour avoir à décider seul de son avenir. Mais son père ne voulait pas l'aider. Dès que Maxim entamait le sujet, son père changeait systématiquement de pièce, refusant d'écouter son fils. Pour Larry, tout ceci n'était qu'une mauvaise blague qu'on avait fait à son fils. Et il était particulièrement agacé de voir que ce dernier y accordait autant d'importance. Deux semaines après l'arrivée de la lettre, Larry alla même jusqu'à reprocher à son fils unique de s'être lui même envoyé cette lettre chez eux, dans le seul but de s'en prendre encore et toujours à son père.
    Nous étions en mai, peu après le seizième anniversaire de Maxim, et aucune solution ne s'offrait à lui. Que faire de cette lettre? Fallait il la brûler et oublier une bonne fois pour toute ce qu'elle contenait? La raison lui disait qu'il devait écouter son père, et oublier pour de bon ces histoires de Poudlard, de sorciers et de magie. Mais son instinct lui intimait d'y croire, de laisser une chance à ces sorciers qui l'avaient contacté... Les semaines défilèrent sans que Maxim puisse faire un choix entre raison et instinct. Bientôt, septembre serait là, et il serait trop tard pour choisir: la rentrée des classes commencerait, et si Poudlard était bien réel, Maxim aurait laissé passé sa chance, sans même le savoir. Mais au cours de l'été, alors que Larry avait prit quelques jours de congés pour rester à la maison -les Perkins n'avaient jamais eu les moyens de partir en vacances – un homme au costûme ridicule vînt se présenter à la porte. Comme à son habitude, Maxim n'était pas à la maison.

    Mr. DAWLEY « Monsieur Perkins? Bonjour, Spencer Dawley. Je suis ici pour... »
    LARRY « Oh, je sais pourquoi vous êtes ici. Et je ne suis pas intéressé. »
    Mr. DAWLEY « Pardon? »
    LARRY « Ouais, vous êtes un représentant en quelque chose, vu votre accoutrement, et laissez moi vous dire que je n'ai besoin de rien, alors vous perdez votre temps... »
    Mr. DAWLEY « Ah non, rassurez vous, je ne vends rien... Ceci dit, je suis bien un représentant. Comme je vous le disais, je suis Spencer Dawley, envoyé par le ministère de la magie. J'aurai quelques petites choses à vous apprendre sur votre fils, et sur mon monde. Je peux entrer? »

    Dix minutes plus tard, Larry se félicita de ne pas avoir mit l'importun dehors, comme il avait souhaité le faire l'espace d'une seconde. Car ce qu'il avait considéré jusque là comme une farce de mauvais goût était visiblement la plus pure vérité. Sous ses yeux, sa théière préférée se transforma en fouine, et se mit à gambader partout dans la maison, avant qu'un nouveau coup de baguette ne lui rende son apparence habituelle. Larry était sous le choc: comment un simple morceau de bois pouvait il effectuer de pareilles prouesses? Son fils serait il capable de reproduire quelque chose du même genre? Mille questions se pressaient à ses lèvres, mais il n'arrivait pas à en formuler une seule. Le sorcier assit en face de lui, lui adressa un sourire bienveillant, avant de se lancer dans une longue explication. Non, son fils n'était pas un monstre, et était même un des nombreux jeunes issus du monde non magique à se découvrir des pouvoirs. Après la démonstration des talents de son interlocuteur, Larry n'eut aucune peine à croire ses dires, et se conforta dans l'idée que son fils était bel et bien un sorcier. Un bref instant, il fut prit de remords, de l'avoir brimé pendant tant d'années, d'avoir installé entre eux un climat de conflits, d'avoir sans cesse accusé son fils, au point d'être responsable de son comportement actuel. Cependant, il n'était peut être pas trop tard pour encourager Maxim à reprendre une voie plus digne. Convaincre Max de quitter le toit familial si oppressant serait peut être le meilleur service à rendre à son fils, même si cela lui en coûtait terriblement.
    Maxim n'eut pas droit aux excuses de son père. Après tout, s'il avait été mal jugé au départ, il avait commit de nombreuses erreurs qu'il ne pouvait pas mettre sur le compte de la magie. Mais au final, le jeune homme se moquait bien de cela. Il trépignait d'impatience à l'idée de découvrir ce monde qui s'offrait à lui. Il avait tant de choses à découvrir, qu'il n'aurait probablement pas l'occasion de recommencer ses erreurs du passé. Son premier aperçu du monde magique fut le chemin de traverse. Son père l'y accompagna, probablement aussi intéressé que son fils par les mille merveilles qu'ils avaient à connaître. Même s'il avait juré de rester discret une fois sur place, Larry ne cessait de s'extasier devant chaque chose sortant de l'ordinaire. Il aurait voulu offrir à son fils des animaux, des robes sur mesure, des livres supplémentaires, et pourquoi pas un balai, mais les finances de la famille n'avait pas changé depuis la dernière fois: les Perkins restaient des gens modestes. Si bien que la plupart de ses affaires furent achetés d'occasion. A peine rentré chez lui, Maxim commença la lecture de chacun de ses manuels, renouant ainsi provisoirement avec cette fascination des livres qui l'avait quitté depuis longtemps.
    Voyage en train, répartition, premier repas, tout s'enchaîna si vite que Maxim regretta de ne pas pouvoir figer ces instants, magiques à tout point de vue, à tout jamais. Il eut bien entendu du mal à trouver ses marques, jalousant les élèves qui avaient vécut dans des familles de sorciers. Pour eux, la vie était certainement plus facile. Lui qui chez les moldus collectionnait les infractions, sembla s'assagir, se montrant même attentif en cours. Il évitait soigneusement la bibliothèque, cependant, ne se sentant toujours pas à l'aise avec les livres, qui lui rappelaient la prison dans laquelle sa mère s'était enfermée. Son besoin d'évasion se faisait sentir avec une régularité digne d'une montre suisse, et dès qu'il pouvait se le permettre, Maxim passait son temps dans le parc. Il avait grandi dans la rue, fuyant le domicile familial, et même si à présent il n'avait plus rien à fuir, il ne parvenait pas à rester enfermer, la faute à ses vieux démons qui revenaient le hanter, et qui lui rendaient insupportable le fait de rester trop longtemps au même endroit. Maxim avait besoin de bouger, de découvrir ce qui se trouvait autour de lui. Il nouait de nombreuses relations avec les sorciers, pour étancher son besoin de connaître ce monde nouveau. Relations le plus souvent surfaites et sans lendemain, qui lui suffisaient pourtant amplement. Il n'avait rien de ces bourreaux des coeurs, ou de ces garçons populaires qu'il fréquentait par moments. Lui, il avait au fond une âme de solitaire, et il n'était pas évident de le percer à jour.
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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyLun 16 Fév - 17:32



    o5. S'APPRIVOISER


    LARRY « De toutes les choses stupides que tu ais pu faire, celle ci est la pire. »
    MAX « Bah voyons, papa. C'est toujours pareil avec toi. Je te dis que je pars, et pour toi, c'est encore une connerie de plus? »
    LARRY « Où tu veux aller, tu peux me le dire? »
    MAX « J'ai des amis, tu sais, et eux ils me prennent au sérieux. Je suis pas qu'un crétin, pour eux. »
    LARRY « Je t'en prie, Max. Qui a dit que tu étais un crétin? Tu... T'es loin d'en être un. »

    Pendant cinq ans, il n'avait vu son père que pour les vacances, lorsqu'il retrouvait sa maison londonienne. L'éloignement n'avait certainement pas arrangé les relations que Maxim entretenait avec son paternel. Il y a bien longtemps qu'ils avaient compris, l'un comme l'autre, qu'ils n'avaient pas grand chose en commun. Et la déception qu'ils s'inspiraient mutuellement n'arrangeait évidement rien. Si bien qu'à l'aube de sa rentrée en sixième année, Maxim avait décidé de s'installer chez un ami. Il avait l'impression d'étouffer, constamment soumit aux reproches de son père, qui le traitait encore et toujours comme un gamin. Mais il y a bien longtemps que Maxim n'en était plus un, même s'il adoptait souvent un comportement immature. Cet été là, donc, il s'était levé de bonne heure, avait préparé son petit déjeuner comme d'habitude. Il ignorait qu'il reproduisait en cet instant les mêmes gestes que sa mère, bien des années auparavant. Mais lui n'avait pas choisit la même manière de fuir. A croire que personne ne voulait s'embarrasser de la compagnie de Larry. Seulement, à la différence de sa mère, Maxim n'était pas doué lorsqu'il s'agissait d'agir dans la discrétion. Son père l'avait surprit alors qu'il rassemblait le reste de ses affaires. La tension avait vite cédé la place à la colère, et une dispute éclata, comme bien souvent.
    Il fallut quelques secondes à Maxim pour s'imprégner des dernières paroles de son père. Venait il réellement d'admettre qu'il ne considérait pas son fils comme un crétin? Depuis sa plus tendre enfance, Maxim s'était persuadé qu'il n'était qu'un échec de plus aux yeux de son père.

    LARRY « Reste. J'ai tout foiré, laisse moi une nouvelle chance. »

    L'offre était tentante. Ceci n'avait rien d'une explication à coeur ouvert, pourtant, Max s'en contentait. Il connaissait suffisamment son père pour savoir qu'il n'aurait pas droit à une formulation plus explicite. Ne jamais trop se dévoiler, c'était presque un proverbe, chez les Perkins. Ils auraient pu se prendre dans les bras l'un l'autre, dans une étreinte qui scellerait leur accord tacite, consistant à réapprendre à vivre ensemble. Mais ce ne fut pas non plus le cas. Maxim se contenta d'un bref hochement de tête, avant de retourner dans sa chambre y déposer ses affaires. Avait il prit la bonne décision? Il l'ignorait, mais il ne voulait pas partir vaincu. S'il fallait quitter Larry, autant être certain qu'il ne pouvait pas faire autrement. Oui, ils avaient foiré, l'un comme l'autre, et ce depuis le début. Maxim et lui avaient été proche, jusqu'au départ de sa mère. Mais rien n'avait su les réunir, et la communication avait été rompu. S'il n'avait pas été un sorcier, rien de cela ne se serait produit, probablement. Rien d'étrange ne serait venu compromettre leur relation, et Larry aurait apprit à faire confiance à son fils. Mais il était un sorcier, et ne pouvait pas lutter contre sa nature. Et puis, il était fier de ses pouvoirs. Il faisait des démonstrations à son père à chaque occasion, et c'était là les seuls moments où le père et le fils s'autorisaient des moments de complicité. Preuve que tout n'était peut être pas perdu.
    Cette forme d'entente ne dura pas longtemps. Vînt en effet Septembre et la rentrée des classes, qui conduisit bientôt Maxim à retourner à Poudlard. A vingt et un ans, Maxim s'y rendait naturellement seul, même si pour la première fois, il regretta d'avoir à quitter si vite son père. Il savait qu'à Poudlard plus qu'ailleurs, le temps s'écoulait particulièrement vite. Il monta dans le train et senti son coeur battre à tout rompre. L'habituelle excitation de la rentrée était de retour. Il s'apprêtait à rentrer en sixième année, et sentait pourtant toujours monter l'impatience lorsqu'il faisait son retour à l'école. Laissant ses préoccupations derrière lui, il s'en alla rejoindre ses amis, inconscient du danger qui guettait Poudlard.
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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyMar 17 Fév - 1:38

fiche terminée
enfin je crois...
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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyMar 17 Fév - 16:49

Bienvenueee.
Je vais faire la rabat-joie, mais je crois que le peuple à migré sur http://push-rpg.forumactif.com/ ^^'

Désolée que tu te sois ennuyé à écrire toute cette jolie fiche (que j'adore, au passage).
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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyMar 17 Fév - 19:51

Arf, merci de me l'avoir dit, et euh...
Bah au revoir, alors^^ (et merci du compliment)
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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyMer 18 Fév - 20:15

Un nouveau forum d'inspiration HP va voir le jour, créé par quelques membres de celui-ci, on te communiqueras l'adresse & tu pourras utiliser cette présentation si tu veux ;D
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MessageSujet: Re: Maxim A. Perkins ; done   Maxim A. Perkins ; done EmptyJeu 19 Fév - 20:47

Pourquoi pas^^
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