Melody Hunbayer. Quelle sera ma maison ?
Nombre de messages : 4 « R<u>ace</u>. : — loup garou « P<u>hoto d\'identité</u>.<center& : Date d'inscription : 14/02/2009
| Sujet: Melody ; fiche en construction Sam 14 Fév - 13:59 | |
| Melody Hunbayer
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Il est des heures, où les ombres se dissipent, la douleur se fige. Il est des heures, où quand l'être s’invincible, la lèpre s'incline. Mais si j'avais pu voir qu'un jour je serai qui tu hantes, qu'il me faudrait là, ton souffle pour vaincre l’incertitude, écrouer ma solitude. Il est des heures, où les notes se détachent, les larmes s'effacent. Il est des heures, où quand la lune est si pâle, l'être se monacale. Mais je erre comme une lumière que le vent a éteinte. Mes nuits n'ont plus de paupières pour soulager une à une, mes peurs de n'être plus qu'une. Je n'ai pas le temps de vivre, quand s'enfuit mon équilibre. Je n'ai pas le temps de vivre, aime-moi, entre en moi. Dis-moi les mots qui rendent ivres. Dis-moi que la nuit se déguise. Tu vois, je suis comme la mer qui se retire, de n'avoir pas su trouver tes pas … MYLENE FARMER - PAS LE TEMPS DE VIVRE
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Melody Hunbayer. Quelle sera ma maison ?
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| Sujet: Re: Melody ; fiche en construction Sam 14 Fév - 14:00 | |
| Melody se précipita dans la rue pour s’adosser au réverbère qui ne produisait plus qu’une faible lumière. Une femme austère passa et regarda la jeune fille d’un air grave, Melody eut une soudaine envie de lui crier de retourner au couvent, mais elle n’en fit rien. La vieille femme passa donc son chemin en ayant tout de même jaugé Melody d’un œil qui se voulait désapprobateur. Elle plaignait déjà les petits enfants de la bonne femme si du moins il y avait un homme sur cette terre assez bête pour lui faire ne serais-ce que des enfants. Il fallait regarder la vérité en face, comment cette espèce de bonne sœur échappée de je-ne-sais-ou pouvait donner du désire à quelqu’un ? Comment pouvait-on la désirer ou ne serais-ce qu’imaginer lui faire l’amour. Beurk ! Une fois que la jeune fille eu perdu la sexagénaire de vue, elle attrapa une cigarette dans le fourre-tout qui lui servait de sac et l’alluma. Lorsqu’elle la porta à ses lèvres, elle se sentit revivre, c’était comme ça depuis son plus jeune âge. Tellement jeune que vous seriez choqué d’apprendre qu’elle avait déjà découvert les joies de la cigarette à cet âge. La demoiselle vit soudain une ombre passer près du réverbère sur lequel elle était adossée pour s’enfoncer dans la nuit. Quelqu’un l’observait, elle en était maintenant sûre. Laissant tomber son bras sans pour autant lâcher sa cigarette, elle s’enfonça à son tour dans le noir lorsqu’elle rencontra quelque chose, enfin, quelqu’un serait plus approprié. Elle attrapa alors ce quelqu’un par le bras, un garçon à en juger par l’épaisseur du bras et le tira à la lumière. Melody émit un gémissement plaintif en se rendant compte qu’il s’agissait de son meilleur. Jamais elle n’aurait voulu qu’il sache qu’elle fumait, qu’elle se pourrissait la santé. Elle faisait tout pour sembler désirable, intouchable, et il venait de voir son véritable visage, son affreux visage, celui qui disait qu’elle n’était qu’une paumée qui était obligée de se cacher pour fumer et qui cachait avec cela un père alcoolique et une mère malade. Que la vie est belle.
TIMOTHEE = Tu fumes ? MELODY = T’as remarqué ? TIMOTHEE = Pourquoi ? Pourquoi tu fumes ? MELODY = Parce que. TIMOTHEE = Tu sais Melo, je sais pour ta maman, je le sais depuis que je te connais, elle vient souvent à l’hôpital. Et ton père, j’ai découvert il y a quelques temps ses penchants pour l’alcool, mais tu ne dois pas te pourrir la santé pour cela. MELODY = Oh. Ton père est médecin, c’est vrai. Oh si je dois me pourrir la santé pour cela, j’ai mille et une raisons de le faire même ! Mon père ne lève jamais le nez de son verre, ma mère ne tiendra pas jusqu’à noël et j’ai deux pestes de petites sœurs qui me pourrissent la vie et que je dois élever à la force de mes bras. Tu sais ce que c’est toi Timothée de savoir que tu as déjà passé le dernier noël avec ta mère, qu’il n’y en aura pas d’autre, et que ton père aura peut-être également fait une overdose d’ici là ? Non tu ne le sais pas ? Et pourquoi ? Parce que ton père est médecin et parce que ta mère est avocate, voilà pourquoi ! Déjà que maintenant tu dois me prendre pour une paumée, tu vas me prendre pour une pleurnicharde. Et merde ! TIMOTHEE = Je t’aime Melo. Il l’aimait. Et le meilleur dans tout cela, c’est qu’elle l’aimait aussi.
Dernière édition par Melody Hunbayer. le Dim 15 Fév - 15:06, édité 5 fois | |
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| Sujet: Re: Melody ; fiche en construction Sam 14 Fév - 14:00 | |
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| Sujet: Re: Melody ; fiche en construction Sam 14 Fév - 21:44 | |
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Prénom ou Pseudo : Anya. Votre niveau Rp : Je ne veux pas me juger, vous le ferez donc à ma place. Présence sur le forum : 5/7, normalement tous les jours, mais comme on ne sait jamais je préfère noter 5. Avatar reservé : Leighton Meester. Comment avez-vous trouvé le forum ?: Comment je suis arrivé dessus ou comment je le trouse ésthetiquement parlant ? Code du règelemt : La nuit est obscure, tout comme mon âme ? | |
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