|
| lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% | |
| | Auteur | Message |
---|
Lillyann O'Southern - élève de 2ème année - GRYFFINDOR.
Nombre de messages : 56 « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 24/01/2009
| Sujet: lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% Sam 24 Jan - 19:25 | |
|
Willa Holland
|
O'SOUTHERN ; Lillyann LiesjeDix-sept ans, Deuxième année Aberdeen Sang-Mêlé Nationalité anglaise Arithmancie & Etude des Runes
| . & M o i ;
Prénom ou Pseudo : Carpe Diem - Far Astray - Neena Votre niveau Rp : Ce sera à vous de juger Présence sur le forum : 5/7 au minimum. Avatar reservé : Willa Holland Comment avez-vous trouvé le forum ?: Lien par mail. Code du règlement : Ca arrive.
Dernière édition par Lillyann O'Southern le Dim 25 Jan - 19:17, édité 5 fois | |
| | | Lillyann O'Southern - élève de 2ème année - GRYFFINDOR.
Nombre de messages : 56 « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 24/01/2009
| Sujet: Re: lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% Sam 24 Jan - 19:27 | |
| I - I will be an Animagus.
Les premiers rayons du soleil dansent dans la pièce, et je vois les éclats lumineux de la poussière s’agitant étinceler en leur sein, depuis l’escalier de bois que je finis de descendre. La femme qui s’y trouve s’affaire, il est tôt, six heures peut-être. Elle rassemble des papiers, ses talons claquent contre le parquet, grinçant de temps à autre, quand elle traverse le salon. C’est ma mère. Fatiguée par les années, crevée par une adolescence qui vit sa fin trop rapidement, on peut néanmoins encore lire sa beauté sur son visage. Une beauté que je ne retrouve pas, dans mon reflet contre le miroir, cette élégance stricte et chic. J’ai plutôt écopé de la grâce nonchalante de ce père que je n’ai jamais connu, cet homme ayant fui dès que le ventre de sa copine prit une forme douteuse et perturbante. Elle s’interrompt dans ses mouvements, s’apercevant de ma présence. « Bonjour, Lily. - Bonjour maman. » Et nous restons silencieuse, la discussion s’interrompant aussitôt ; nous n’avons rien à nous dire. Elle se remet à ses activités, et bientôt, elle me dépasse, se dirigeant vers l’entrée. « Je rentrerai tard. Je t’ai préparé le repas. - J’aurais pu le faire, tu sais. Merci. » Il y a cette gêne qui m’habite, parfois, en sa présence. Que je perds chaque fois qu’elle me met en colère, que ma vision vire au rouge, que mon cœur enfle d’indignation. Quand nos cris se rejoignent, que nos caractères fougueux se rencontrent et s’affrontent. J’ai longtemps essayé de lui montrer un respect digne de ce qu’elle fit pour moi jadis. Abandonner sa vie à seize ans pour m’élever comme il se le devait, et elle ne l’a pas mal fait. Sa famille a fini par l’aider, à contrecœur, après l’avoir laissée se débrouiller pendant deux années, voyant qu’elle n’abandonnerait pas. Elle m’a souvent répété qu’elle puisait son courage dans l’émeraude de mes yeux, qu’alors elle savait qu’elle ne pouvait baisser les bras. J’aurais souhaité que ce soit toujours ainsi. Mais au fil du temps, elle a réappris à vivre pour elle-même, et je ne peux totalement lui en vouloir. La conséquence de cela est que nous sommes devenues distantes, l’une comme l’autre, perdant cette confiance qui nous unissait. Sa paranoïa a pris de l’ampleur, des peurs stupides auxquelles je ne peux adhérer, et qui m’étouffent sans arrêt. Elle répète que la magie est une malédiction, et je suis persuadée qu’il n’en est rien. Je ne rentrerai à Poudlard que dans quelques mois, et pourtant, j’ai déjà pris goût à cela. Vous savez quoi ? Je vais devenir Animagus.
II - Drowned in the parties
Au fil des années, mes pouvoirs ont pris plus d’importance. Il semblait que plus ma mère en était effrayée, plus moi-même je m’y intéressais. Je commence même à maîtriser quelques sorts mentaux. Vraiment, c’est dingue ce que la magie peut vous faciliter la vie. Je ne vois pas pourquoi elle la diabolise tant, elle qui passe ses journées à lire les cartes et y voir de mauvais présages. Sans compter que j’arrive bientôt à mon but : je commence à obtenir quelques résultats à ma course à l’Animagii. Ce n’est plus qu’une question de temps. Ma mère me répète sans cesse qu’il ne faut pas que je joue avec mes pouvoirs, que c’est très sérieux, que je me mets en danger. Elle dit qu’il faut que personne ne sache, que je ne dois jamais en profiter, qu’on me traiterait comme la fille du Diable. C’est vrai que parfois, j’aimerai leur montrer de quoi je suis capable. Mais j’ai appris à faire mes coups discrètement. Quelques gouttes de potion dans un verre, in extremis, à la cantine, et le tour est joué. Mon chaudron a prit cher, avec tout ce que je l’ai utilisé. Mais n’allez pas croire que la magie est ma seule raison de vivre, que je suis une sorte de rat de laboratoire occulte, je suis une adolescente comme toutes les autres, ou presque. Ma mère a tenu à ce que je passe ma scolarité auprès de Moldus, espérant sans doute que je me normalise, et qu’ainsi je ne prenne pas goût à ce qui m’était destiné. Ce fût l’effet inverse, l’envie de me différencier d’eux était de plus en plus présente. Pourtant, je suis parfaitement intégrée. Une bande d’amis s’amusant à remixer les Feux de l’Amour (cette série est d’ailleurs une honte pour les gens de leur type, il faut le dire), des résultats scolaires corrects, et des invitations à chaque fête organisée par un membre du collège. Je suis réputée comme étant une fêtarde invétérée, et il faut dire que c’est ce que je préfère chez eux. Rien que pour cela, je suis capable de côtoyer leur inutilité et leur immaturité jour après jour. Un verre dans la main, un joint entre les lèvres et mon corps se déhanchant inlassablement au rythme de la musique, sur la piste de danse, je crois que ‘est la vision que chacun a quand il vient à penser à moi. Cette fille si extravertie et joviale, le sourire rayonnant, qui vous entraîne pas à pas dans son bal enchanté.
III - I love the night
Il fait bien trop chaud. Ce gilet me colle à la peau, je ne peux que l’enlever. Je ne sais plus ce que j’ai bu. Peut-être trois verres de vodka, ou bien plus. Du champagne, également. Il y a ce garçon, qui me tient les hanches, et la musique qui absorbe tout. Et moi, je me déhanche, seule celle-ci importe, et les méfaits de la nuit qu’on m’apporte. J’ai quinze ans, et rien ne compte plus. Que ces mains, cette atmosphère que je recherche, ces gens qui fuient puis qui reviennent. Je m’écarte, m’approche du bar, ou plutôt du buffet que l’on a dressé. Une pile de verres vides, sans consistance, sans intérêt. Ma tête tourne, et je veux continuer. Continuer à danser, à oublier. A espérer. Il revient, il m’embrasse, je me laisse prendre au jeu, je souris. Je ne sais plus comment il s’appelle, à moins qu’il ne me l’ait jamais dit. Je m’en fiche, à vrai dire. Ma carapace s’abaisse, je sens mes défenses s’évaporer, alors que ses mains se font de plus en plus entreprenantes. J’attrape une bouteille au passage, je bois au goulot, avant de verser le liquide au creux d’un gobelet. Que je finis cul sec, avant de me resservir, buvant un peu plus raisonnablement. Raisonnable. Je ris en pensant à cela, il ne doit pas comprendre. Mais il saurait combien ça ne me ressemble pas. Ma réputation est déjà faite. Je repose le verre, vide à nouveau, une nouvelle fois, et l’entraîne en haut. Il y a des portes, je ne sais pas où ça mène ; ces chambres, je ne sais pas à qui elles appartiennent. Mais on finit la nuit là, et je me tire juste après, le laissant avec ce contentement que je ne ressens qu’à peine.
IV – I would be so carefree, always
Il court derrière moi, je le sens qui se rapproche. Les herbes hautes fouettent nos jambes, semblant infatigables, comme si nous pouvions courir jusqu’au bout de la nuit, sans jamais nous arrêter, sans jamais qu’il ne me rattrape, mais toujours avec cet espoir, démesuré, insensé. Déjà, le soleil se couche au loin, je me fous de l’heure qu’il doit être, neuf ou dix heures, peut-être. Je me fous toujours de tout, me direz-vous. Mais ses mains finissent par m’agripper, il finit par m’emporter dans sa chute, lui sur moi, et son regard qui se plonge dans le mien, comme s’il nous créait un lendemain. Nous n’en avons pas. J’aimerais le lui crier, mais rien ne vient. Au contraire, je le laisse m’embrasser, je laisse ses mains baladeuses me caresser, me perdant dans cette attirance que je ne ressentirais plus bientôt, je le sais. Les minutes s’écoulent, et nous sommes toujours là, au milieu de ces champs d’étendue verte, chatouillant mon visage, à moins que ce ne soient ses doigts, qui remontent, remontent sans cesse. Je crois que mon haut s’est évaporé, je vois la chair de mon ventre apparaître. « Il faut que je rentre. » Je me suis levée, le faisant tomber, souriant d’avance à l’idée de sa souffrance. Il devra attendre, pauvre petit jouet abandonné. Nos destins sont liés, ce n’est que pour un temps, avant qu’il ne s’efface de ma mémoire, lui et ses gestes provocants. Annoncer qui est le maître, ne pas le laisser croire. « On se voit demain. » Je t’aime, mais juste ce soir. Je rentre lentement, prenant mon temps, chantonnant au passage. J’aurais aimé lui dire ce que j’étais, faire pousser des fleurs auprès de nos têtes, et lui annoncer que dans quelques mois, il devrait faire sans moi. Que je ne serai plus là. Que Nous ne nous reverrions pas, ou peu, car ce serait trop dur pour nous deux. Voir son visage blessé, ou pire encore : savoir qu’il est heureux, sans moi à ses côtés. Je ne sais même pas s’il compte réellement à mes yeux, en réalité. Stupide possessivité. Mais je sais que j’arriverai sans problème à affronter son absence, que bientôt je l’oublierai. Hier, il devait me partager ; demain, il devra me perdre. J’insère ma clé dans la porte, elle est déjà ouverte. Et merde. Ma mère serait-elle rentrée plus tôt que prévu ? Oui, visiblement. « Je peux savoir où tu étais, Lillyann ? - Avec Mael. - Ben voyons. Avec un garçon, comme d’habitude. - Qu’est-ce que tu sous-entends, là ? J’ai peur de trop bien connaître la chanson. - Tu n’es qu’une traînée, Lillyann. Une traînée égocentrique et trop sûre d’elle, pensant qu’elle peut maîtriser à la fois ses pouvoirs et les gens. - Ah, c’est donc ça. Le fait que j’entre à Poudlard te torture encore. - Tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques. Tu le regretteras toute ta vie. - Heureusement pour moi, je ne suis pas aussi négative que toi. Bonne soirée, maman. - Reviens ici ! - Non, je vais faire de la MAGIE ! Je penserai à toi. »
V – Hogwarts, it’s me
« Tu sais, tu n’étais pas obligée de m’accompagner, si c’est pour tirer la gueule. » Pour toute réponse, je perçois un grommellement inintelligible, et je soupire. Ma mère, avec son chignon noir, son tailleur strict couleur poussière, est en train de gâcher la perfection de cet instant que j’attends depuis un long moment. J’essaye donc d’oublier sa présence, et peut-être même qu’avec un peu de chance, je parviendrai à la semer. J’ai annoncé à Gael hier, que je m’en allais. Il m’a demandé pour combien de temps, je lui ai répondu pour toujours. Il est entré dans une rage folle, je me suis demandé un instant s’il n’allait pas me gifler. Il m’a demandé pourquoi, je lui ai dit que je continuais mes études loin d’ici, il voulait venir avec moi , je lui ai assuré qu’il ne pouvait pas. Il s’est tiré, sans plus un mot, fulminant de rage, le visage fermé. Au revoir, j’ai pené. Je l’aimais bien, Gael. Il était violent et doux à la fois, sage et rebelle, dévoué et indépendant, responsable et inconscient. C’est sans aucun doute le garçon que j’ai côtoyé le plus longtemps. Il avait deux ans de plus que moi, m’emmenait en bagnole aux soirées, me regardait partir avec quelqu’un d’autre, sans rien dire. Quand il cherchait à me rendre jalouse, qu’il flirtait avec une autre fille, et que j’arrivais, il la laissait tomber, rendant les armes. Il était beau, avec ses cheveux bruns et ses yeux clairs, son corps musclé bien que filiforme. Hier, c’était la dernière fois que je le voyais, j’en étais persuadée. J’observe le train, le Poudlard Express, grandiose, imposant. Il fait un peu vieillot, et c’est sûrement cela que j’apprécie le plus. De la fumée s’échappe de la locomotive, et je me perds dans ses volutes, un instant. « C’est l’heure. » Mes yeux se sont posés sur l’horloge, m’en assurant, et je me saisis de mes bagages. J’observe ma mère, du coin de l’œil, qui est restée sur mes talons, esquivant chacune de mes tentatives de la perdre dans la foule. Les bavardages enflent, l’atmosphère est au départ, je vois ces familles qui s’embrassent, serrant dans une dernière étreinte leurs enfants qu’ils ne reverront pas avant quelques mois. « Bon. Salut. » Je plaque une simple bise sur sa joue creusée, c’est d’elle que je tiens ma maigreur, cela ne fait aucun doute. Quoique, il paraît que mon père l’était tout autant. Peu importe. « On se revoit cet été. » Elle ne dit pas un mot, elle se contente de me lancer un regard noir. Elle me désapprouve, c’est clair entre nous. Mais qu’est-ce qu’elle fout ici, alors, bon sang ? C’est à Poudlard qu’elle avait rencontré mon père. J’essaye d’avoir pour elle un peu de compassion, mais il me semble que ma rancœur est bien trop forte. Elle ne cherche pas à comprendre, me faisant passer pour la pire des égoïstes, pour une sans cœur. Je me dirige vers le train, et monte. Je ne jetterai pas un regard en arrière.
VI – And I love them too
C’est l’hiver, et le Parc est recouvert d’une épaisse couche de neige. J’adore la neige. Elle vient saupoudrer mon pelage, me donnant l’impression d’être une version miniature de Liam. Liam qui se jette sur moi, brusquement, ses pattes me faisant prisonnière. La nuit noire, et lui m’enserrant, je me sens bien, ici. Betheeny et Sullivan jouent ensemble, plus loin. Je me débats, pour le principe, finis par lui donner un coup de griffe sur le museau. Je l’entends gronder, et je m’en délecte, avant de m’enfuir le plus vite possible, sachant d’avance qu’il va me rattraper. Bientôt, il tombe de toute sa masse sur moi, me coupant la respiration un instant. Je laisse s’échapper d’entre mes babines un miaulement plaintif, semblable un long sanglot, qui me ferait sourire en temps normal, système d’autodérision. Je sens la fin approcher, je suis en train de perdre, mais la lionne surgit, laisse tomber sa lourde patte sur Liam, dans un rugissement, qui recule brusquement. Je me retire, fière, remets en place mon doux et soyeux pelage tout ébouriffé et enneigé, avant de rejoindre ma sauveuse qui s’est installée tranquillement sur le sol. Je me blottis contre elle, tandis que mes ronronnements montent. Rien n’a plus d’importance, ici, quand nous sommes sous cette forme, apaisés par la présence des autres et notre retour à la Nature. Mais demain, alors que les courbatures se feront sentir, nous rappelant nos jeux enfantins et puérils, tout reprendra son cours.
Dernière édition par Lillyann O'Southern le Dim 25 Jan - 19:18, édité 11 fois | |
| | | Lillyann O'Southern - élève de 2ème année - GRYFFINDOR.
Nombre de messages : 56 « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 24/01/2009
| Sujet: Re: lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% Sam 24 Jan - 19:27 | |
| VII – It’s a new day, it’s a new life
« Melody, dépêche-toi, on va être en retard ! » Pour une fois que ce n’est pas moi qui le suis, ma meilleure amie prend le relais. Elle sort en vitesse de la salle de bains, enfile ses chaussures, une écharpe, et nous nous dépêchons de descendre pour rejoindre la Salle Commune et attraper quelque chose en vitesse, quand celle-ci se vide, tout le monde se dirigeant vers la salle de cours. Quelques toasts entre nos mains, nous faisons bientôt de même, rejoignant les Cachots ou Mrs. Volturi nous attend. Un e femme froide, intransigeante, qui me regarde de haut parce que je suis une rouge et or, malgré mon talent en Potions, dans lesquelles je mets une sacré dose de bonne volonté et e concentration. Il est préférable de ne pas me parler pendant ce cours si vous ne souhaitez pas vous recevoir une fiole vide sur la tête. Mademoiselle Delaine, notre professeur de Métamorphose, est plus amusante. Elle au moins daigne s’occuper de mes capacités. J’apprécie sa prestance, son charme typiquement français. C’est une belle femme, c’est indéniable. La dernière matière dans laquelle j’excelle, car malheureusement ce n’est pas le cas de toutes celles-ci, sont les Sortilèges. Je ne fais pas grand-chose en Histoire de la Magie, bien que cela m’intéresse, ayant tendance à me reposer sur mes lauriers. Quant à la Divination, inutile d’en parler, j’ai très vite abandonné cette matière ennuyeuse au profit de l’Arithmancie, je crois que mes bâillements incessants irritaient légèrement mon professeur. Mes résultats en Arithmancie sont tout aussi lamentables, mais j’ai au moins l’impression de réfléchir. Heureusement, je me débrouille bien mieux en Etude des Runes, comme quoi.
VIII – And here we go
« N’y retourne pas, s’il te plaît, Lillyann. - Pardon ? - Les cartes sont formelles, quelque chose d’horrible approche, le san coulera. Je n’ai pas envie de te perdre, je ne te l’ai peut-être pas montré suffisamment ces dernières années, mais tu es tout ce que j’ai. Reste ici, n’y retourne pas. » Je n’avais pu m’empêcher de rire ? MALGR2 MOI ; Qu4était-ce encore que cette histoire ? Une nouvelle excuse pour me retenir ? Il ne fallait pas lui en vouloir, elle avait été plongée dans la solitude toute une année, son cerveau devait défaillir. Je la voyais plonger progressivement vers la folie. Et si ce n’était pas cela, qu’elle disait vrai, que Poudlard allait se transformer en un remake de Carrie ? Et alors ? Un peu de sang et d’aventure ne m’avaient jamais fait peur. Au contraire, si ces terribles évènements devaient arriver, je souhaitais les vivre aux côtés de mes amis, et non pas de loin, impuissante.Toute ma vie se trouvait à Poudlard, je n’avais rien à faire ailleurs. Je saisissais mes bagages et allais grimper dans le taxi. Nous passâmes devant la maison de Gael. Je m’y étais rendue, quelques jours plus tôt, avec peut-être l’intention de passer le voir, lui faire une surprise. Sans doute me serais-je dégonflée, en restant à mon intention première, ne me laissant pas aller à un instant de faiblesse, de nostalgie, mais je n’en eus même pas l’occasion. Le nom sur sa boîte aux lettres avait changé, je m’en apercevais immédiatement. Je restais figée là, incapable de bouger, comme si cette annonce m’importait. Il ne vivait plus ici. Jamais plus je n’aurais l’occasion de revoir le grand brun aux yeux bleus de mon adolescence, même si je le voulais. Un homme était alors arrivé derrière moi, me faisant sursauter en m’arrachant à mes pensées. « Mademoiselle, je peux faire quelque chose pour vous ? » Je jetais un coup d’œil à la boîte aux lettres, puis regardais ce vieux monsieur, au haut-de-forme, costard chic, cheveux poivre et sel. « Vous êtes monsieur Travers ? - Oui, c’est bien moi. » Il souriait, je restais songeuse un instant encore, les yeux fixés sur la maison qu’il avait habité. « Non, je crains que vous ne puissiez rien pour moi… Bonne fin de journée. »
Dernière édition par Lillyann O'Southern le Dim 25 Jan - 19:19, édité 1 fois | |
| | | Lillyann O'Southern - élève de 2ème année - GRYFFINDOR.
Nombre de messages : 56 « R<u>ace</u>. : — animagus Date d'inscription : 24/01/2009
| Sujet: Re: lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% Dim 25 Jan - 19:16 | |
| Fiche Terminée (: - enfin. | |
| | | Abigail Tweeds - admin- - 2ème année - SLYTHERIN.
Nombre de messages : 119 Age : 29 « H<u>umeur</u>. : Massacrante. « P<u>hoto d\'identité</u>.<center& : Date d'inscription : 08/01/2009
| Sujet: Re: lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% Dim 25 Jan - 19:30 | |
| - Belle fiche ; Bienvenue ;D
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% | |
| |
| | | | lillyann o'southern - i'm not a drag, mum. - 1oo% | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |