▬ Praesidium Nocturnus;
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 - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »

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J. Yasmheena Wyatts
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J. Yasmheena Wyatts


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« H<u>umeur</u>. : « Merde! Ça pu la sangsue par ici. Argh!!!! Je déteste cette odeur. Fou de camp avant que je devienne folle! »
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MessageSujet: - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »   -  « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ » EmptyDim 25 Jan - 6:25



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      — jaimsie yasmheena wyatts;;
        nom : Wyatts
        prénom : Jaimsie Yasmheena ; dites « Jazz »
        âge : Seize ans
        date de naissance : 12 Février
        hey oui! Je suis presqu'une petite cupidone côté anniversaire!
        lieu de naissance : Philadelphie
        contrairement à ce que vous avez pu croire, je en suis pas anglaise. non! j'ai eu la chance d'être née sur le continent américain dans lequel j'ai vécue dix ans. je suis en angleterre depuis seulement six ans. maintenant, je me considère anglaise mais pas à part entière parce que ne suis pas née ainsi & que j'ai plusieurs nationnalités différents qui me viennent du sang.


Dernière édition par J. Yasmheena Wyatts le Sam 31 Jan - 20:34, édité 8 fois
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J. Yasmheena Wyatts
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MessageSujet: Re: - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »   -  « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ » EmptyDim 25 Jan - 6:52

jaimsie yasmheena ; jazz.
(c)flower-450
    « La vie ; elle vaut la peine d’être vécue. Il faut toujours prendre le temps de la savourer sans se pendre dans ses mauvais côtés. Elle peut vous blesser, vous faire très mal & même, vous surprendre mais, ne la sous-estimez jamais. Ne sacrifier pas la fin heureuse qu’elle vous promets au profit d’une malchance passagère. Vos parents vous ont certainement déjà expliqué qu’il fallait toujours accepter les cadeaux, même les plus laids qui soient. En général, j’affiche un sourire joyeux & remercie la personne qui a eu la gentillesse de me l’offrir. C’est l’intention qui compte pas le prix, la beauté où la qualité. Comprenez-vous le parallèle que je fais? Contentez vous de ce que l’existence à la gentillesse de vous offrir. Je vous conseille fortement d’ouvrir grand vos yeux pour enfin apercevoir ce qui ce passe autour de vous. Partout, il y a des gens qui meurent de faim, de pauvreté, de soif.. Au travers d’eux, ils y a des milliers d’enfants n,ayant pas eu la chance d’aller à l’école ou de se faire des amis parce qu’ils devaient travailler afin d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Des enfants sans famille, des malades en trop grande quantité pour parvenir à tous les soulager, des familles sans foyer... Où j’en viens avec tous ces mots qui vous semblent inutiles & que vous considéré comme de la gaspille de salive de ma part? J’essais de vous faire comprendre que même si la vie est dure, il y a toujours des gens pires que vous. Il y en aura toujours. Accrochez-vous à ce que vous avez, aux gens qui vous aiment parce qu’aussi longtemps que la Terre existera, l’injustice persistera.. »


Dernière édition par J. Yasmheena Wyatts le Dim 1 Fév - 16:09, édité 4 fois
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J. Yasmheena Wyatts
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J. Yasmheena Wyatts


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MessageSujet: Re: - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »   -  « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ » EmptyDim 25 Jan - 6:58

une séparation n'est jamais facile à vivre .
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    « Du bout de mes doigts j’effleure la barre de fer qui se tient à l’horizontal devant moi. Le métal froid qui entre en contact avec ma peau me donne d’agréables frissons. Cette sensation, je la ressens tous les jours depuis ma tendre enfance. Je ne serais jamais capable de m’en séparer parce qu’elle fait parti de moi. Je me retourne afin d’apercevoir la pièce en entier. Devant moi, se tient une belle jeune femme au regard sombre & triste. Ses épaules accueillent une crinière de cheveux noirs. Ceux-ci s’allongent jusqu’à fine taille. Pas très grande, elle semble frêle & fragile. Son teint basané trahit ses origines du sud. Cette jeune femme, je la reconnaîtrai parmi mille. Son petit sourire, la légèreté de son maquillage appliquer sur ses douces paupières & sa tenue droite ne peut que me révélé la vérité. Si je ne la connaîtrais pas par cœur, je croirais qu’elle est de ceux qui on tout ce qu’ils désirent. Qu’elles a de l’argent, une magnifique famille sans défaut, qu’elle est parfaite quoi.

    Après quelques minutes, je cesse de contempler mon reflet dans la glace. D’un pas indécis, je me dirige vers l’étagère de chêne dans lequel repose une chaîne stéréo très moderne. J’appuis sur le gros boutons rose. À ce moment, une mélodie se fait entendre. Je ferme les yeux, respire profondément. Je laisse la musique envahir toutes les parcelles de mon corps. Je sens mes muscles se dénouer, mon corps se mettre à valser au rythme du drums. Mes problèmes, ma tristesse, ma nostalgie s’envolent. La danse, c’est une partie de mon être. J’ai appris à danser avant même de savoir marcher. Lorsque je laisse mon corps bouger, mon esprit vagabonder, je suis libre à l’intérieur. Je me sens seule au monde. Mes espoirs son plus clair & mes rêves semblent devenir réalité.

    Je me sens plus légère de l’air. J’ai soudain l’impression que mes pieds ne touchent plus terre. Je lévite. La danse c’est une forme de relaxation. Je n’ai pas besoin de contrôle mes membres. Je suis..


    - Jazz?

    Surprise, je me retourne afin d’apercevoir qui a eu l’audace de me dérange dans mon moment de solitude. Près de la porte se tien un jeune homme au cadre de bois. Son regard azur me détaille de haut en bas. Un petit sourire s’affiche sur ses fines lèvres rosées.

    - Encore en train de danser, me lance-t-il sur un ton moquer, un jour je vais finir par croire que tu ne sais que faire ça.
    - C’est ce qui fait tout mon charme!

    J’étire mes lèvres afin de former un sourire amuser, pour faire changement. J’ai l’habitude d’être joyeuse. Je n’aime pas avoir l’air triste. J’ai vécue des choses très difficiles mais, j’ai choisis de ne pas m’apitoyer sur mon sort. Je tente de toujours paraître sereine. Je laisse continuellement mon esprit s’évader afin d’être plus libre de mes choix que je tente de faire les plus justes possible. La vie n’est pas facile, elle est même injuste ce pourquoi je tente d’être le contraire d’elle.


    - Jazz? Tu viens, on va être en retard.


    Encore un fois, Jordhann me sort de ma rêverie. Relevant la tête, je plonge me regard dans ses yeux de saphir. Il semble s’inquiéter pour mon état de santé. Depuis un moment, je suis de plus e plus rêveuse. Continuellement dans ma bulle. La dernière fois que j’ai été dans cet état, j’avais fait une horrible dépression. C’était au temps où Jordhann entrait à Poudlard, il y a deux ans. J’avais très mal pris le fait d’être séparé. J’en avais marre de toujours perdre les personnes à qui je m’attachais.

    - J’arrive dans un instant,
    dis-je afin de rassurer mon frère.

    D’une démarche légère, je m’approchai de la stéréo que j’éteignis du bout de l’index. Alors que j’allais passer l’entrebâille de la porte, je me retourne. À l’aide de mes sombres prunelles, j’imprègne dans ma mémoire l’image de mon studio. C’est la dernière fois que j’aurai la chance de le voir. Je suis obliger de la quitter à profits de mes études dans une école de magie supérieur à Lieo, Poudlard. »


la hantise du passé.
(c) cecelia ahern & flower-450
    « Depuis déjà quelques jours, je cherche la solitude partout. Que ce soit à l’école, à la maison ou lorsque je gardais. Depuis quelques temps, je ne suis plus capable d’endurer la présence des gens alors qu’à l’habitude je fais tout pour être entourée du plus de gens possible. Bien entendu, je n’aime pas la compagnie des gens quand je danse. C’est mon moyen d’expression & je déteste me mettre en spectacle. Je ne veux pas me monter sur un pied d’escale. Mon frère ne cesse de me dire que je pourrais devenir clown dans un hôpital d’enfants malades. Non que je ne sois toujours entrain de faire des blagues mais parce que j’ai toujours un rayonnant sourire accroché aux lèvres. Cette semaine, quand nous nous sommes rencontré, il m’a dit que je n’avais pas l’air dans mon assiette. Malgré que je ne m’exprime pas facilement par les mots, mon visage dit tout. Je le considère comme le miroir de mon âme.

    Aujourd’hui, mon envie d’être seule s’est accrue. La chance est de mon côté car, ce soir, ma tante va à une soirée de bureau & mon frère, en réalité mon demi-frère, vit chez son père. La maison à moi seule. Je soupir de contentement en m’assoyant dans mon lit queen. Mon envie de solitude me vient du froid qui s’est installé en moi. Il engourdis toutes la partie de mon corps et ne le quitte plus. C’est donc emmitouflée dans un gros lainage que je refuge dans mon lit à la recherche de chaleur.

    De mon antre de chaleur, j’observe le ciel. Je laisse mon esprit vagabonder en quête du courage qui semble s’enfuir à ma venue. Les étoiles scintillent dans le firmament. Je sens le poids de la fatigue s’écraser sur moi. Peu à peu, je me laisse tomber dans les bras de Morphée à la recherche de ma boîte de Pandore.


    J’avais neuf ans. Deux semaines plus tôt, ma mère m’avait emmené pique-niquer dans un beau et grand pré vert. Cette journée, je m’étais jurée de toujours m’en souvenir. Je voulais graver dans ma mémoire ce moment magique en compagnie de celle à qui je devais la vie. Ce promettait d’être le plus beau jour de ma jeune vie. Au moment où Espérance m’annonça cette nouvelle, je tombai de haut. Elle me fit jurer de rester sage, de rester forte & de toujours croire en elle parce qu’elle partait contre son gré. Depuis deux semaines, j’attendais son retour. Je n’avais pas cru son histoire. Je ne croyais pas qu’elle était partie malgré elle parce que, durant mon enfance, j’avais vu ma mère partir & revenir en sautillant. Il m’était inconcevable qu’elle soit partie dans revenir. Les yeux fixés sur la route que j’apercevais de la fenêtre de ma chambre, j’attendais son retour. Je croyais qu’elle allait revenir en sautillant de joie comme toutes les fois précédentes. L’autre côté du mur, j’entendais Evangehlynn, à peine âgé d’un mois, hurler à pleins poumons. Gabriel, mon père, tentais de la calmer.


    - Chut bébé!

    Sa voix d’abord conciliante adopta très vite un ton rempli d’exaspération. À cette heure tardive, Gabriel arpentait la ferme de long en large en quête de sommeil pour le poupon qu’il tenait aux creux de ses grands bras musclés par le travaille manuel. Dehors, le vent qui se déchaînait, tentait de s’infiltrer par les cadres des fenêtres & par les serrures en des sifflements aigus. Des courants d’air glacials tourbillonnaient, balayaient les pièces, me chatouillaient, m’agaçaient & me tourmentaient qui, les mains sur les oreilles, la tête enfouit dans l’oreiller, je pleurais à chaudes larmes. J’étais épuisée & agacée par le retard qu’Espérance mettait pour rentrer à la maison.

    Les cris d’Evangehlynn se firent encore plus perçants, les prières de mon père de moins en moins patientes ; je me couvris la tête de mon oreiller & remontai la couverture par-dessus.


    - Je t’en pris Evangehlynn, arrête de brailler, gémit mon père avant de se lancer, à grand renfort de fausses notes, dans une berceuse qu’Espérance avait l’habitude de nous chanter.

    Je me redressai sur mon séant, les yeux bouffis de chagrin & de fatigue.



    - Tu veux ton biberon? Non? Qu’est-ce qui t’arrives ma puce? À moi aussi elle me manque. À moi aussi.


    Gabriel éclata en sanglot. Mon père, moi & ma sœur avions beau être unis dans la douleur, on ne se sentait pas moins isolé, chacun de son côté, dans la ferme secouée par les bourrasque.

    Soudain, du bout de la route, des phares trouèrent l’obscurité de la nuit. Je rejetai mes couvertures et m’assis au pied du lit, à moitié folle d’excitation. C’était ma mère, forcément, qui d’autre s’aventurait au milieu de nulle part & nous rendrait visite à une heure pareille? Je n’en sais rien donc j’en conclu que cette personne qui vient vers moi au milieu de la nuit est ma meilleure amie, ma mère.

    La voiture se gara devant la grille, la portière s’ouvrit & Lucky, la sœur de ma mère, fit son apparition. La nouvelle venue laissa le moteur tourner – les phares restèrent allumés & les essuie-glaces continuèrent à racler furieusement le pare-brise -, elle poussa le portail, remonta l’allée d’un pas décidé & frappa.

    Tenait toujours une Evangehlynn qui protestait, Gabriel alla ouvrir. Toujours dans mon antre, je me hâtai de coller mon œil à la serrure de la porte, afin de ne pas perdre une miette de la scène.


    - Elle est là?
    , demanda tante Lucky à brûle-pourpoint.
    - Moins fort. Tu vas réveiller Jaimsie.
    - Comme si ce concert ne l’avait pas déjà réveillée. Qu’est que tu lui as fait, à cette pauvre choute?
    - La pauvre choute à besoin de sa mère… comme nous tous.

    - Donne-la-moi.

    - Tu dégoulines de partout.


    Gabriel s’écarta de sa belle-sœur et serra le bébé contre son torse.


    - Elle est là, oui ou non?
    répéta Lucky dont la colère n’était pas retombée.

    Elle se tenait toujours sur le seuil : Gabriel ne lui avait pas offert l’hospitalité & elle préférait rester sous le pluie plutôt que s’inviter.


    - Bien sûr que non. Je croyais que tu l’avais conduite dans cet endroit miraculeux où elle serait guérit d’un coup de baguette magique
    , cracha Gabriel.
    Lucky poussa un soupir ennuyé.


    - Cette clinique a une excellente réputation, Gabriel, c’est la meilleure du pays. Peu importe de toute façon
    , grommela-t-elle, vu qu’elle a décampé.

    - Décampé? Comment ça, décampé?

    - Ce matin elle avait disparu de sa chambre, personne ne sait où elle est passé.

    - Elle a une fâcheuse tendance à filer à l’anglaise, ta maman,
    murmura Gabriel à l’oreille d’Evangehlynn. Eh bien, si elle n’est pas là-bas, pas la peine de chercher bien loin. Neuf chances sur dix qu’elle fasse la noce chez Gideon.

    J’hoquetai : ma mère était ici, à Untherfield! Elle ne m’avait pas abandonnée, en fin de compte!

    Tout le temps qu’avait duré l’échange entre les deux adultes, Evangehlynn s’était époumonée.


    - Bon sang, Gabriel, fait-la taire!
    Se lamenta Lucky. Tu sais que je peux prendre les gamines chez moi, Johnny & moi on va s’en occuper…

    - Ce sont mes filles & je te laisserai pas me les voler comme tu m’as volé Espérance, beugla mon père.


    Du coup, le bébé se calma.


    - Débarrasse-moi le plancher
    , ordonna Gabriel d’une voix affaiblie par son coup de sang.

    La porte d’entrée se referma & je suivis du regard ma tante, qui regagna sa voiture. Le véhicule démarra en trombe & le faisceau lumineux des phares se noya dans la nuit, emportant avec lui mes rêves.

    Il restait pourtant une lueur d’espoir dans mon cœur. Mon père avait mentionné la caverne de Gideon. Je savais où se trouvait cet endroit, je passais devant, chaque jour, sur le chemin de l’école. Il me suffisait de préparer ma valise et d’y rejoindre ma mère. Réunies, nous pourrions nous enfuirent laissant mon père grincheux & ma petite sœur pleurnicharde derrière nous. Je serais seule avec maman & je vivrais de belle aventure avec elle. Nous serions heureuse…
    Moi aussi, filerais à l’anglaise. À la faveur de la nuit. »


Dernière édition par J. Yasmheena Wyatts le Dim 1 Fév - 16:08, édité 13 fois
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J. Yasmheena Wyatts
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MessageSujet: Re: - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »   -  « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ » EmptyDim 25 Jan - 7:34

la vérité fait toujours très mal .
(c)cecelia ahern & flower-450
    « L’orage finit par éclater et des gouttes serrées cinglèrent la fenêtre de ma chambre. Le vent vocalise avant de se mettre à mugir. Au chaud dans mon lit, je me transporte dans le passé, au cour de cette nuit d’automne au cours du quelle j’avais tenté le tout pour le tout dans l’espoir de retrouver ma mère.



    Je n’avais pas trop chargé mon sac ; quelques culottes, deux lainages, deux jupes, l’album que maman m’avait offert le jour de mon anniversaire & le contenu de mon petit cochon – soit cinq dollars cinquante-trois cents. Je savais que je ne devais pas emporter trop de chose sinon, j’allais avoir de la difficulté à avancer, mon sac allait être trop lourd. Dès que j’eu enfilé ma robe préféré – celle avec pleins de petits cœurs multicolores – et mon ciré violet, je chaussai mes bottes rouges et me mis en route. J’escaladai le muret afin de ne pas alerter mon père avec le portail qui grinçait, depuis quelques temps, mon père ne dormait que d’une oreille. Je longeai les buissons, de peur d’être repérée trop facilement sur la route à découvert. Les rafales tordaient de droite à gauche, de gauche à droite les fourrés dans lesquelles je tentais de me cacher. Très vite, j’eu le visage & les jambes couvertes d’égratignures et d’ecchymoses. Les feuilles détrempées se collaient à moi comme à un aimant. Le vent se montra cruel avec moi ; il me fouettait les mollets, me pinçait les oreilles et les joues, m’empêchait de respirer. En l’espace de quelques minutes, le froid avait engourdit mes doigts, mon nez, mes lèvres. Il m’avait glacés jusqu’à la moelle. L’espoir de revoir maman me faisait tenir le coup, me réchauffait de l’intérieur.



    Je m’abritai sous le porche et retirai mon ciré que je suspendis au mur près des parapluies. Mes cheveux noirs dégoûtaient, mon nez rougi coulait comme un robinet, la pluie s’était infiltrée à l’intérieur de mes bottes. Je grelottais et pataugeais dans des flaques d’eau glacée.

    La mélodie du piano se tut soudain, remplacé par des acclamations. Je sursautai.

    - Allez, Espérance, te fais pas prier, chantes-en une autre, bredouilla un homme.

    En entendant le prénom de ma mère, je bondis de joie ; elle était bien là! Maman avait une très belle voix, elle chantait toute la journée, composait même des berceuses et des comptines. J’adorais rester au lit le matin et l’écouter fredonner tandis qu’elle vaquait à ses occupations. Mais le chant qui s’éleva alors, bientôt suivit par les vivats tonitruants des ivrognes, n’avait rein en commun avec la voix délicieuse dont je connaissais chaque nuance.



    Retour à Untherfield, 2009. J’ouvre grand les yeux, paniquée, et me redresse dans mon lit. Dehors, le vent hurle tel un animal blessé à mon. Mon cœur cogne contre ma poitrine, j’ai la gorge sèche et les mains moites. Je me débarrasse de mon lainage, dévale l’escalier, jette mon imperméable sur mes épaules et sort. La pluie me frappe de plein fouet. Je compris pourquoi j’avais cette sensation en horreur : ma répulsion remonte à cette nuit funeste. Le temps de descendre l’allée menant à la route, le vent a ébouriffé mes cheveux et m’a trempé jusqu’aux os.

    Je descends vers le village. Sur le pont, je me retrouve face à la ville fantôme de mes souvenirs. Les habitants cloîtrés, à l’abri, dans la chaleur et le confort de leur foyer. Seule la Taverne de Gideon apporte un peu de vie à la bourgade. Après plusieurs minutes de marche dans le froid glacial, je me plante sur le trottoir face au pub. Sous la pluie battante, les souvenirs remontent à ma mémoire. Cette nuit-là…




    Je fut horrifié par la chanson : les paroles étaient d’une vulgarité crasse, et la femme les beuglait d’une voix grossière. Les jurons que mon père m’interdisait de prononcer récoltaient les applaudissements d’un ramassis de piliers de bar lubriques.

    Je m’hissai sur la pointe de pieds afin de voir, à travers le vitrail rouge, quelle sorcière croassait de la sorte. Tante Lucky et maman devaient être assises dans un coin de la salle absolument écoeurées. J’eu le souffle coupé, je faillis tomber à la renverse : sur le piano était perché maman, et c’était de sa bouche que jaillissaient les mots orduriers. Elle avait remonté sa jupe haut sur ses cuisses ; une poignée d’hommes riaient aux éclats et la taquinaient tandis qu’au milieu du cercle elle ondulait avec indécence, ce qui m’ajouta de la confusion.


    - Hé, les gars, un peu de tenue, avertit Mr Gideon de derrière le bar.

    Le groupe fit la sourde oreille et continua à se rincer l’œil.


    - Maman, geignis-je.



    Je me dirige à pas comptés vers le pub, tendit la main et, le cœur battant (le souvenir n’avait rein perdu de son intensité), pousse la porte. Embusqué derrière le comptoir, Mr Gideon leva la tête et m’adressa un sourire en coin, comme s’il attendait ma venue.




    Je m’engouffrai, terrifiée, dans le pub. Trempée comme une soupe, je parcourus la salle d’un bref coup d’œil et aperçut un homme aux mains baladeuses qui se préparait à empoigner ma mère.


    - Laisse-la tranquille!
    hurlai-je, si fort que le silence s’abattit sur les tablées.

    Espérance cessa de chanter et toute l’assemblée braqua les yeux sur moi qui se tenait près de la porte.


    - Bouhouhou
    , clama maman par-dessus le vacarme, vite, allons tous ensemble à la rescousse de maman!

    Elle posa ses yeux injectés de sang, aux pupilles dilatées, sur moi. Des yeux qui n’étaient pas les siens, qui appartenaient à quelqu’un d’autre.

    - Merde, lâche Lucky en se précipitant sur moi. Qu’est-ce que tu fiches ici?
    - Je… je suis venue…
    , balbutiai-je, stupéfaite par le comportement de ma mère, je suis venue chercher maman pour qu’on vive ensemble.
    - Eh bien elle n’est pas ici ta maman, vociféra Espérance, fous-moi le camp! Les faces de rats ne sont pas admises dans les pubs.

    Elle voulut lamper son verre mais rata sa cible et en répandit le contenu sur sa poitrine. Le whisky ruissela dans son décolleté, masqua son parfum.

    - Mais maman…
    , pleurai-je
    - Mais môman, m’imita Espérance, ce qui provoqua l’hilarité de son auditoire. Je ne suis pas ta maman, crache-t-elle ensuite. La petite Jazz ne mérite pas d’avoir une maman. On devrait l’empoisonner comme un rat!



    Je regardai ma mère qui déjà lassée, avait trouvé refuge dans les bras d’un inconnu, tourna les talons et s’enfuit dans la nuit glaciale.




    Je me tiens près de la porte, transie. L’histoire se répète : livide, je claque des dents, tremble de tous mes membres. En revanche, la salle ne résonnait pas des mêmes bruits – pas de musique, pas de clameurs, pas de chansons à boire ; de temps à autre me parviens le tintement d,un verre ou des bribes de conversations, rien d,autres. En ce mardi soir, il n’y avait pas plus de cinq clients.


    - Ma mère, déclare-je sans quitter le seuil, d’une voix haute perchée qui me surpris moi-même, ma mère était alcoolique.

    Le patron du pub retient mon regard et confirme ma découverte d’un signe de tête. Il m’a fallut sept ans avant de comprendre ce qui s’était réellement passé cette fameuse nuit. Je me souviens de tous les détails, même les plus sinistre. Cette nuit fut la dernière où j’eu la chance d’apercevoir la femme qui m’avait mise au monde. Suite à cette horrible fuite sous mes yeux d’enfant, tante Lucky m’avait emmené chez elle. Elle n’avait pas voulu que je retourne chez moi. Je l’avais entendu se chicaner avec son chum parce qu’il ne voulait pas de moi dans sa maison. Il disait qu’un enfant trop de travaille. Furieux, il était partis en claquant la porte pour ne jamais revenir chercher ses affaires. Le lendemain, elle était aller chercher mes affaires à la maison. Mon père était en colère contre elle. Il disait qu’elle lui enlevait toutes les personnes qu’il aimait, les femmes de sa vie. Il refusa de laisser tante Lucky prendre Evangehlynn donc, mon père reparti en Amérique avec ma nouvelle petite sœur disant qu’il n’avait plus rien à faire avec moi parce que ma tante m’avait prise sous son aile. En une nuit, j’avais perdu toutes les personnes qui comptaient le plus pour moi. Une lueur d’espoir au fond des yeux, je regarde le vieux Gideon.

    - Vous pensez… vous pensez qu’elle va revenir? poursuivis-je hésitante.
    - Pas dans cette vie-là, ma belle.

    Gideon confirma par ces quelques mots ce dont j’avais toujours doutée. »


Dernière édition par J. Yasmheena Wyatts le Dim 1 Fév - 16:09, édité 4 fois
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J. Yasmheena Wyatts
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HUFFLEPUFF.

J. Yasmheena Wyatts


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MessageSujet: Re: - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »   -  « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ » EmptyDim 1 Fév - 0:20

    » J'ai terminé!
    Si il manque quoi que ce soit, je peux ajouter une partie..
    J'ai une petite demande, ne me mettez pas à serdaigle s'il-vous-plaît.
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Abigail Tweeds
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SLYTHERIN.

Abigail Tweeds


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MessageSujet: Re: - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »   -  « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ » EmptyDim 1 Fév - 16:12

Poufsouffle alors ; Belle présentation & Bienvenue ;D.
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J. Yasmheena Wyatts
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MessageSujet: Re: - « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ »   -  « Jaimsie Yasmheena Wyatts. pour être plus simple, dites Jazz ❤ » EmptyDim 1 Fév - 16:15

    » Merci Abbie!!
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